Souhaits d'une belle / d'un Frère

 En cliquant ici (midi) ou ici (MP3), vous entendrez l'air 410 de la Clé du Caveau

Cette chanson (qui fait partie de celles qui sont absentes des éditions antérieures) figure à la p. 379 de l'édition 1787 de La Lire Maçonne, la chanson précédente étant ramenée sur un peu plus d'une page (au lieu de 2).

Comme déjà signalé ici, c'est seulement à partir de cette édition 1787 de la Lire que la notion de Loge d'Adoption trouve place dans ce recueil. Il n'eût sans doute pas été imaginable de trouver une telle chanson dans les éditions antérieures.

Au XVIIIe, on trouvait déjà cette chanson (p. 102) au recueil de Sophonople, avec la même référence d'air mais sous le titre (plus logique) Souhaits d'un Frère et avec le même texte (mais, au début du second couplet, Interrogez au lieu de Interrogé).

Voir ici sur l'air Nous sommes Précepteurs d'Amour.
 

SOUHAITS D'UNE BELLE.

 

Air : Nous sommes Précepteurs d'Amour.

THémire à des traits ravissens : 
Elle est plus belle que personne : 
Mais pour mieux enchanter mes sens,
Que n'est-elle Franche-Maçonne !

 

Interrogé le tendre Amour, 
Il la juge digne d'un Trône ; 
Pour paroître en un plus beau jour 
Que n'est-elle Franche-Maçonne !

 

Un Secret versé dans son cœur 
La touche & jamais ne l'étonne : 
Pour mieux en sentir la valeur,
Que n'est-elle Franche-Maçonne !

 

Plaisirs, as-tu des noms charmans 
Que ma tendresse ne lui donne ? 
Pour en mériter de plus grands, 
Que n'est-elle Franche-Maçonne !

On retrouvera cette chanson en 1806, sous le titre Souhaits à une belle, dans la Muse maçonne (pp. 216-7), d'où elle sera recopiée dans le recueil Eleusine (p. 87) sous le titre Souhaits d'un Frère à une Belle (et avec Pour en mériter le plus grand au lieu de Pour en mériter de plus grand). 

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La lire maçonne
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