L'écho des maçons 

En cliquant ici, vous entendrez le fichier midi de cette partition

Ces pages (reproduites de l'édition 1766) sont les pp. 382 à 384 de La Lire Maçonne

Au vers Un Temple aux Dieux de la lumiere, dans l'édition 1775 comme dans l'édition 1787, aux Dieux devient au Dieu.

Le  Sorcier est une comédie lyrique de Poinsinet, mise en musique par Philidor, et la partition ci-dessous est bien celle de son vaudeville final, comme on peut le vérifier ici (une autre partition, avec accompagnement orchestral complet, est accessible ici, à partir de la p. 150, et un enregistrement est audible ici, plage 22). 

Cette oeuvre, créée à Paris en 1764, fut jouée au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles dès juin 1765, ce qui explique que l'air concerné ait pu être connu aux Pays-Bas, permettant ainsi sa réutilisation par la Lire.

Le texte de la chanson paraphrase - assez maladroitement à notre avis - la forme de l'original.

On retrouve la chanson à la Lyre maçonne pour le Marquis de Gages (p. 185), avec la mention : chanté en Loge de la vraie et parfaite Harmonie A L D M (i. e. à l'Orient de Mons).

En 1806, toujours aux Pays-Bas, on la retrouvera (p. 219) à la Muse maçonne et (p. 388) au chansonnier de Holtrop.

L'air a été utilisé par Béranger pour sa chanson Le bon pape.

 L'ECHO des MAÇONS.

 

 

Sur l'Air du Vaudeville : C'est un Sorcier.

 

 

Freres qui dans ce sanctuaire,
Jouissez d'un destin heureux,
La raison ouvre sa carrrière,
Tracez, à l'éclat de ses feux,
Un Temple aux Dieux de la lumiere ;

   Que le Marteau, dans ce moment, 
Frappe tant, frappe tant, frappe tant,
Qu'aux extremités de la Terre, 
L'Echo redise à nos Chansons,

Refrain

Sont des Maçons, Sont des Maçons.

Que la Vérité sans nuage
Vienne échauffer nos chastes cœurs,
Que l'Amitié, de notre hommage,
Vienne recevoir les honneurs :
C'eft sa chaîne qui nous engage,
Que le Marteau, dans ce moment,
Frappe tant, frappe tant, frappe tant,
Que jusqu'au plus lointain rivage
L'Univers dise à nos Chansons,
Sont des Maçons,   bis.

 

 

 

Rions des soupçons du vulgaire,
Etonnons-le par nos vertus ;
En vain il cherche la lumière,
Sans nous ses soins sont superflus.
Notre bonheur est de nous taire ;
Que le Marteau, dans ce moment,
Frappe tant, frappe tant, frappe tant,
Que sans connoitre le mistere,
L'on répète après nos Chansons,
Sont des Maçons,   bis.

 

 

 

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