La Fidélité
En cliquant ici, vous entendrez le fichier midi de cette partition
Ces pages (reproduites ici de l'édition 1766, mais les éditions suivantes ne feront que des changements de présentation) sont les pp. 400 et 401 de La Lire Maçonne.
C'est une des rares chansons des premières éditions de la Lire où il soit question de Soeurs (dans l'édition 1787, une chanson leur sera dédiée).
En fait, il s'agit d'une chanson non-maçonnique au départ : ce sont (avec les quelques changements mentionnés ci-dessous) les 3 premiers couplets d'un Vaudeville de l'Ordre de la Fidélité (ou selon d'autres sources : de la Félicité ; il est à noter que l'Ordre de la Félicité peut être considéré comme une société para-maçonnique) publié (avec sa partition identique à celle ci-dessous) dans le Mercure de France en août 1755 (paroles de Demontrosy, musique de Pierre-Just Davesne, qui fut violoncelliste à l'Opéra de 1750 à 1766 et dont certaines oeuvres furent jouées au Concert Spirituel ; Le Bihan, dans son ouvrage Francs-maçons parisiens du Grand Orient de France, ne le mentionne pas comme maçon).
Les changements par rapport au texte original sont le remplacement, au 7e vers du 1er couplet, de Les coeurs que chez nous on engage par Les coeurs qu'à l'Equerre on engage et, au 1er vers du 3e couplet, de Tout frère par Tout Maçon.
Nous n'avons encore rencontré cette chanson dans aucun autre chansonnier maçonnique du XVIIIe.
Mais en 1806 on la retrouvera (sans que le Frère L. soit encore mentionné) :
La fidélité.
Parodie du Frère L....
Parmi nous la simple Nature |
|
Etre tendre, discret, sincère
;
Tout Maçon se fait un
Systême
|