La Prudence du Maçon

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Cette chanson occupe la page 68 de La Lire Maçonne, qui précise qu'elle peut se chanter :

On trouve également, avec le titre autre éloge, cette chanson (pp. 9-10) au recueil de Sophonople, avec comme référence d'air Que chacun de nous se livre et un texte pratiquement identique.

Elle est reprise, avec le même texte et le même titre que dans la Lire, mais sans référence d'air, dans le chansonnier de Holtrop (pages 433-4).

On la trouve aussi dans la Muse maçonne de 1806 (p. 31) et dans le Code Récréatif des Francs-Maçons (pp. 266-267) avec la référence d'air La plus belle promenade.

On la retrouvera la même année dans le recueil d'Eleusine (pp. 21-2), mais avec la référence d'air Je vais te voir charmante Lise.

On la retrouvera encore en 1835 (colonne 156) dans le n° 1 de L'Univers maçonnique, sous le même titre.

La prudence du Maçon.

QUe dans ce charmant azile
On passe d'heureux momens !
Notre ame pure et tranquille
Y goûte mille agrémens.
La vertu nous y contemple
Mettre les vices aux fers.
Que nos lois servent d'exemple
Au reste de l'Univers !

La discorde impitoyable
N'y trouble point nos plaisirs.
Une amitié véritable
Y règle tous nos desirs,
De l'erreur qui nous condamne,
On y creuse le tombeau ;
Parmi nous l'amour prophane
N'allume point son flambeau.

Le vulgaire envain s'offense
De notre discrétion ;
Nous trouvons dans le silence
Le sceau de notre union.
C'est pour éloigner le vice
Que nos temples sont couverts ;
Mais aux coeurs sans artifice
Ils sont promptement ouverts.

 

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