Douceurs des plaisirs innocents
Cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre le fichier de la partition de la p. 36
Cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre le fichier de la partition de la p. 44
Cette chanson occupe la page 430 de La Lire Maçonne. Il est précisé qu'elle se chante sur les mêmes airs que ceux de la page précédente, page qu'elle prolonge tout en en reprenant la structure.
Ces airs sont ceux de la p. 36 pour Sur notre Ordre en vain le Vulgaire ou de la p. 44 pour Chacun avec raison.
Selon l'entrée attique du Wiktionnaire, le sel attique (mentionné au couplet 2) est Tout ce qui a le caractère de cette plaisanterie délicate et fine qui distinguait les Athéniens. On trouve déjà ce sens à la 1ère édition (1694) du Dictionnaire de l'Académie française : Sel attique, Se dit de la pureté & des grâces du langage d'Athènes. A la 4e édition (1762), on trouve : On appelle Sel attique, Ce qui paroît avoir quelque rapport aux bons mots, & à la raillerie fine des Athéniens.
Le couplet 3 développe le thème classique de la Loge en tant que société idéale où l'affection et la bonne union empêchent l'entrée de la discorde et de la tristesse.
DOUCEURS des PLAISIRS INNOCENS.
Sur les mêmes Airs.
VEut-on d'une innocente vie,
La Vertu
qui, du théorique
En parcourant notre carrière, |
Cette chanson se retrouvera (p. 237) dans La Muse maçonne de 1806.
A la p. 38 du recueil de Ste-Geneviève, on trouve la même chanson, mais avec deux différences importantes :
C'est cette version telle que donnée par Ste-Geneviève qui, sous le titre Cantique à trois voix, se trouvera recopiée aux pp. 30-32 du Recueil de cantiques pour l'occasion de la Fête de l'Inauguration du Nouveau Temple de la Respectable Loge de Saint Jean de l'Espérance à l'Orient de Berne le 16e Jour du 10e Mois 5809.