Pour les Frères visiteurs

En cliquant ici, vous entendrez le fichier midi de la partition

Cette chanson apparaît à l'édition 1787 de La Lire Maçonne, où elle occupe la page 472, libérée par la compression sur une page de la chanson précédente.

Chose inhabituelle, aucun air n'est donné ni mentionné par la Lire. Mais la métrique particulière (8/8/8/8/5/5/8/4) permet de présumer qu'il faut utiliser l'air de la chanson de la page (très voisine) 470, laquelle renvoie à la p. 206 pour la chanson C'est un enfant.

POUR LES FRERES VISITEURS.

 

MArquons notre reconnoissance
A nos chers Freres Visiteurs,
Combien leur fidèle assistance
A de charmes pour tous nos cœurs !
C'est preuve sincére
Que de la Lumière
Nous nous montrons dans tous les tems,
Les vrais enfans - bis.
Choeur.
Les vrais enfans - bis.

 

Oui, votre amitié fraternelle
Est pour nous un bien précieux.
Venez seconder rotre Zèle,
Et tous nos travaux glorieux ;
Et que dans nos Temples,
Nos sages exemples 
Fassent connoître les leçons
Des vrais Maçons - bis.
Choeur.
Des vrais Maçons - bis.

 

Pour ajouter à notre éloge
Envers ces dignes Visiteurs,
Grand feu, pour eux & pour leur Loge,
Avec les sublimes honneurs.
Que de l'Empyrée
Là voûte azurée
Reponde au bruit de nos Canons.
Feu de Maçons - bis.
Choeur.
Feu de Maçons - bis.

La chanson n'apparaît dans aucun chansonnier édité en France, mais on la trouve au XVIIIe à Berlin chez Le Bauld de Nans, tant dans ses Chansons pour les Santés de 1781 (p. 6) que dans sa Lyre maçonne de 1786 (pp. 98-101) avec le titre Santé des Respectables Frères Visiteurs et la partition. 

Le texte est pratiquement identique (mais A de charmes pour tous nos cœurs est remplacé par Répand de charmes dans nos cœurs). 

La partition est également presque identique entre les deux recueils de Le Bauld-de-Nans, mais avec, dans celle de 1786, une ligne supplémentaire pour l'accompagnement, et en outre 4 voix sont indiquées pour la reprise en choeur de chaque fin de couplet. Cette partition est la même que celle de la p. 206 de la Lire, ce qui confirme notre hypothèse ci-dessus.

Au siècle suivant, la chanson sera reprise dans la Muse maçonne de 1806 (p. 295).

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La lire maçonne
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