Une Marseillaise maçonnique
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Ce Cantique maçonnique sur l'air des Marseillais, par le Frère Delalande, figure, sous le n° XIV, aux pages 24 à 26 du Recueil de Cantiques pour la Loge de la Parfaite-Union à l'Orient de Douay (vers 1804).
Il date sans doute en fait de 1796, et Delalande l'avait fait avant de venir à Douai, au moment où il était membre du Temple du Silence à Roye (dans la Somme) : on lit en effet, à la p. 506 de l'Histoire de la ville de Roye d'Emile Coët (1880), que :
... La réouverture du Temple du silence fut célébré par une grande fête maçonnique. Le premier jour du premier mois de l'an 5796 (1796) les frères réunis assistèrent à un banquet. Le vénérable ouvrit la séance par un discours sur la cérémonie du jour, et sur les devoirs du Franc-Maçon ... Puis, pour clore la fête, un Franc-Maçon (de La Lande) chanta " un cantique " sur l'air de la Marseillaise.
On retrouve le même texte aux colonnes 711-2 de l'Univers maçonnique en 1836.
On le retrouvera encore, sous le titre Nouvelle Marseillaise et avec la même mention d'auteur, aux pp. 141-142 du Nouveau Recueil de Cantiques, Hymnes et Chansons maçonniques de P. Orsel (1867). C'est cette édition que nous reproduisons ci-dessous.
De nombreuses autres Marseillaises maçonniques figurent à ce site.
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Enfants du niveau, de
l'équerre, Aux armes, mes amis ; déchargez vos canons ; Quoi ! des profanes et des lâches Aux armes, etc. Tremble, méchant, et toi parjure, Aux armes, etc. Vous qu'on n'admit dans les mystères, Aux armes, etc. Amour sacré de la patrie Aux armes, etc.
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Cette Marseillaise est également citée par Ligou dans Chansons maçonniques des 18e et 19e siècles (ABI éd.) :