C'est là ce qui m'étonne

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C'est là ce qui m'étonne et Que les mortels redoutent le trépas sont les deux titres alternatifs donnés par la Clé du Caveau pour son air n° 1008.

On trouve la même partition dans Le chansonnier français en 1760 sous le n° 95 auquel renvoie le texte (de Pannard) à la p. 194, ou encore ici en 1776, ou ici dès 1736 sous le titre Vaudeville de Mr. Corette.

La construction d'un couplet en neuf vers dont le 4e est Cela ne me surprend pas et le dernier C'est là ce qui m'étonne est fréquente au XVIIIe siècle. L'origine semble en être, d'après le Mercure de France en août 1733 (pp. 1861-3), dans un vaudeville créé le 28 juillet à l'Opéra Comique, intitulé Le Départ de l'Opéra Comique.

On trouve cette structure par exemple dans des couplets :

On trouvera ici une utilisation de cet air. 

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On connaît selon le même principe un vaudeville en 6 vers où les 3e et 6e se lisent Voilà la différence et Voilà la ressemblance

 

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