COUPLETS
Une des quelques chansons inédites trouvées (pp. 347-350) dans une reliure (faussement intitulée, du fait d'une partie de son contenu, Recueil de chansons des Franc-Maçons à l'usage de la Loge de Ste Geneviefve).
La formule de ce pot-pourri est amusante : elle consiste à terminer le texte de chaque couplet par le titre (ou l'incipit) de la chanson qu'il utilise. Cela devait être assez savoureux pour les auditeurs de l'époque, qui avaient sans doute toutes ces chansons dans l'oreille. Il n'en est plus ainsi, mais nous avons pu en identifier l'une ou l'autre :
(couplet 1) voir ici sur l'air Voilà ce qui m'étonne
(couplet 2) voir ici sur l'air Voilà la différence
(couplet 5) nous n'avons pas trouvé l'air Oh que nenni, mais nous savons qu'il a été utilisé par une chanson de Panard
(couplet 6) Voir ici sur l'air La curiosité
(couplet 7) Rien n'est si bon provient d'une Ronde de table écrite par Beaumarchais pour la fête de la marquise Flore de Sailly, et qui a été pastichée par une chanson maçonnique, qu'on trouve à la p. 168 de la Lire maçonne et à la p. 79 du Chansonnier de Ste-Geneviève
(couplet 9) Faisons grand feu est une expression qui se trouve évidemment dans plus d'une chanson maçonnique, mais nous ne l'avons pas rencontrée suivie de dans cet instant.
En cliquant sur le haut-parleur à droite du numéro de couplet, vous entendrez l'air concerné.
Le Frère Paris, auteur de cette chanson (ainsi que de celle de la p. 333 du même recueil), est sans doute le même que celui qui a collaboré avec le Frère Timebor pour la suite de Noels en G re sol qui figure aux pages 88-91 du chansonnier de Ste Geneviève.
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COUPLETS
Sur différens airs de Vaudevilles, dont le dernier vers de chaque couplet désigne l'air.
Par le Frère Paris.
QUe
d'une belle épris des faux appas,
Le Profane & le
Maçon,
3.
Si quelqu'un me serre la
main,
4. Un jour un profane
indiscret
5. On dit que dans nos
logis
Le Ciel nous a donné
Dans cet Ordre si respectable,
8. Persécuteurs de
l'innocence,
9.
Frères, buvons à la santé |