O toi qui n'eûs jamais du naître
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L'air O toi qui n'eûs jamais du naître est donné par la Clé du Caveau (3e édition) sous le n° 418, avec les titres alternatifs Dans cette aimable solitude et De cette aimable solitude.
A la p. 159 du volume 1 des oeuvres du Chevalier de Boufflers, on trouve effectivement la chanson Le fils naturel, dont l'incipit est O toi qui n'eus jamais du naître et qui mentionne comme air Dans cette aimable solitude.
Cette chanson n'étant pas postérieure à 1781, on devrait en déduire que l'air Dans cette aimable solitude existait déjà à cette date.
Dans cette aimable solitude est un texte (dont la métrique correspond) du roman pastoral de Florian (qui était membre des Neuf Soeurs), Estelle. Mais ce roman ne date que de 1788 !
Nous connaissons l'existence d'un air portant le même titre, de Louis-Luc Loiseau de Persuis (1769-1819), qui composa Estelle en 1794. Le texte de Florian a également été mis en musique en 1798 par Sophie-Marguerite Merken (1776-1821).
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