Affiliation de 2 Loges strasbourgeoises en 1817

Cliquez ici (midi) ou ici (MP3)  pour entendre le fichier de Femmes, voulez-vous éprouver, séquencé par David C.

Un feuillet de 4 pages figure en de nombreux exemplaires (notamment sous la cote 16 Z 34, ancienne cote 23-4) dans le Fonds Gerschel des Archives de Strasbourg, dont nous remercions vivement les responsables pour l'obligeance dont ils ont fait preuve en nous en facilitant la consultation.

Il contient deux cantiques, intitulés respectivement :

Celui-ci est le premier, et il ne semble pas illogique de supposer qu'il doit comme l'autre dater de 1817.

Voir ici sur l'air Femmes, voulez-vous éprouver ?  

à gauche : bijou de la Vraie Fraternité (fondée en 1803) : deux coeurs réunis dans un triangle. Cette Loge a fait imprimer de nombreux documents, par exemple une relation de sa Fête du triomphe de la lumière en 1834.

à droite : bijou des Frères Réunis (dont le thème des mains jointes sortant des nuées est reproduit à l'en-tête des couplets ci-dessous). Fondée en 1811, cette Loge fut installée en 1814. Elle est toujours active. (NB : on remarquera la symétrie avec un des thèmes iconographiques de la Loge montoise de la Parfaite Union).

 

COUPLETS

à l'occasion de l'affiliation des Respectables Loges

DE LA VRAIE FRATERNITÉ

et

DES FRÈRES-RÉUNIS

à l'Orient de Strasbourg.

 

 Air : Femmes, voulez-vous éprouver.

 

Prenez vos lyres, Séraphins, 
Entonnez tous de saints cantiques, 
Unissez vous aux Chérubins, 
Chantez les douceurs maçonniques ; 
Désormais la Fraternité 
Sera notre idole chérie, 
Dans les bras de cette beauté,
Célébrons la maçonnerie.

 

L'olivier d'or est déposé 
Dans le temple de la Concorde
Pour jamais, constante amitié, 
Expulsez l'affreuse discorde ; 
Désormais etc.

 

O toi, protecteur des Maçons,
Toi dont la bénigne influence, 
Rassemble ici tes nourrissons 
Dans la même circonférence ; 
Désormais etc. 

 

Très-respectables visiteurs, 
Dont la présence nous est chère ; 
Régnez à jamais dans nos coeurs 
Que notre union soit prospère ; 
Désormais etc. 

 

Du haut de ton trône azuré, 
Toi qui nous donnas la lumière, 
Applaudis à notre gaîté, 
Le maçon toujours te révère ; 
Désormais etc.

 

Par le Frère B.....d.

Retour au sommaire des chansons diverses du XIXe:

Retour au sommaire du Chansonnier :