Hommage à Washington : Anniversary Ode

Ce cantique funèbre maçonnique, sur un texte de Thaddeus M. Harris, est un de ceux qui figurent (pp. 20-21) dans le recueil publié par Oliver Holden Sacred Dirges, Hymns, and Anthems, commemorative of the death of General George Washington, the guardian of his country and the friend of man.

Ce texte figure à la p. 96 de l'ouvrage (1865) Washingtoniana or Memorials of the Death of George Washington, Giving an Account of the Funeral Honors Paid to His Memory (où le nom de Harris a été mal recopié en Hains).

L'image ci-dessous qui reproduit également ce texte est extraite (p. 264) de l'ouvrage relatant la cérémonie maçonnique de consécration d'un nouveau Temple à Boston en 1867, ouvrage qui se termine par un hommage à George Washington, comprenant un compte-rendu des cérémonies maçonniques de deuil organisées à Boston le 11 février 1800 par la Grande Loge du Massachusetts.

Le 22 février, jour anniversaire de Washington, avait d'abord été choisi par la Grande Loge du Massachusetts pour des cérémonies maçonniques de deuil à Boston. Mais, cette date ayant été choisie pour des cérémonies nationales d'hommage, elle dût les avancer au 11. Le titre de cette ode fut cependant maintenu.

 

ANNIVERSARY ODE.

Is this the Anniversary so dear,
The gayest festival in Freedom's year, 
When millions meet their gratitude to pay. 
To their Deliverer on his natal day ? 
And glad applauses echoed through the throng, 
And festive joy inspired the choral song ! 
It is ! but ah, how changed ! its joys are o'er ; 
Its Washington, its birthright, is no more !

To civic triumphs funeral rites succeed ; 
To flowery garlands this encircling weed ; 
And to loud paeans sounding to the skies, 
Deep, solemn dirges and heart-rending sighs ; 
Whilst those who welcomed once the morn's return,
Assemble now around its patron's urn. 
How changed the day ! its gladsome scenes are o'er
Its Washington, its birthright, is no more.

Ode anniversaire.

Est-ce là ce jour anniversaire si cher,
La fête la plus gaie de l’année de Liberté,
Où des millions se rencontrent pour exprimer leur gratitude
A celui qui les délivra, le jour de son anniversaire?
Et de joyeux applaudissements faisaient écho dans la foule,
Et la joie de la fête inspirait de chanter en choeur !
C’est bien cela ! Mais hélas, comme il a changé ! ses joies sont finies ;
Son Washington, son droit et privilège, ne sont plus.

Aux triomphes civiques succèdent les rites funéraires ;
Aux guirlandes de fleurs cette couronne de verdure ;
Et aux chants de louange résonnant fort vers les cieux,
De profonds chants funèbres et solennels, et soupirs à fendre l’âme ;
Tandis que ceux qui autrefois acclamaient le retour du jour
S’assemblent autour de l’urne du protecteur.
Comme ce jour a changé ! Ses joyeuses scènes ne sont plus
Son Washington, son droit et privilège, ne sont plus.

Avec tous nos remerciements à Georges Lamoine qui a bien voulu préparer cettte traduction française. 

 

Other english-speaking songs

Retour aux hommages à Washington :

Retour au sommaire du Chansonnier :