Charles ARTOT
Cliquez ici pour entendre son air la Fidélité, séquencé par Christophe D.
Charles Artot (1810-1854) - on trouve souvent Artôt - fut membre d'une nombreuse famille de musiciens, les Montagney, dont tous les membres ont adopté plutôt le patronyme d'Artot : le père, Maurice (1772-1829), né en Haute-Saône, parfait musicien selon Fétis, fut premier cor au théâtre de la Monnaie à Bruxelles. Fétis mentionne parmi ses enfants :
Jean-Désiré (1803-1887), corniste, qui composa pour son instrument, et dont la fille Marguerite Joséphine Désirée (1835-1907), cantatrice, fit une grande carrière internationale (il s'agit de Désirée Artot, élève de Pauline Viardot, qui fut fiancée à Tschaikowsky et dont la fille Lola Artôt de Padilla, 1880-1933, fit également une brillante carrière de cantatrice)
Alexandre-Joseph (1815-1845), violoniste virtuose qui fit une grande carrière internationale, et compositeur
une soeur dont il n'indique pas le prénom, cantatrice qui donnait des concerts avec ses trois frères et est morte jeune
Charles, timbalier à la Monnaie, mais aussi excellent pianiste et organiste.
C'est à ce dernier que cette page est consacrée. Il est en effet le compositeur d'un des cantiques maçonniques de Defrenne, la Fidélité, où est mentionnée son appartenance aux Amis Philanthropes. Il est aussi celui d'un autre cantique de Defrenne, chanté par celui-ci en 1842 lors de la Saint-Jean d'été à la Loge bruxelloise Le Travail, où Artot lui-même l'accompagnait (ainsi d'ailleurs que d'autres intervenants) au piano.