François-Adrien Boieldieu

En cliquant ici, vous entendrez le début de sa Romance pour voix et harpe Quoi, tu m'aimes, interprétée par la soprano Christine Pauchet accompagnée par Isabelle Perrin (CD Pavane ADW 7435)

 

François-Adrien Boieldieu (1775 - 1834), pianiste et célèbre compositeur d'opéras-comiques (dont les plus connus sont la Dame Blanche, 1825, et le Calife de Bagdad, en 1800), reçut sa formation musicale à Rouen, où à 15 ans il devint l'organiste d'une église et commença à composer. En 1796, il s'installe à Paris. De 1803 à 1811, il séjourne à la cour impériale de Saint-Petersbourg où il est directeur de l'opéra français. 

Son fils Louis fut également compositeur.

 à droite : Boieldieu peint par Louis Boilly.

Deux loges sont citées par différents exégètes pour l'entrée de Boieldieu en maçonnerie : 

  • la Loge parisienne (il n'y a aucune raison sensée de supposer, comme ici, qu'il s'agisse de la loge homonyme d'Aix-en-Provence, fondée en 1810) des Arts et de l'Amitié du Grand Orient de France (fondée en 1806) 

  • la Loge russe la Palestine de Saint-Pétersbourg ; dans l'ouvrage de Christine Gaudin-Naslin et Eric Saunier, Catalogue du fonds maçonnique de la bibliothèque municipale de Rouen, est mentionné (p. 28) le diplôme lui décerné par cette Loge en 1811 au grade de Chevalier Ecossais.

Il ne peut en tout cas pas avoir été initié avant son départ en Russie (qui date de 1803 ou 1804) dans une loge parisienne fondée en 1806. S'il a été initié dans cette Loge, ce ne peut être que lors d'un hypothétique séjour en France au cours de sa carrière russe, entre 1806 et 1810.

Par la suite, il fut aussi membre d'honneur de la loge les Amis Réunis également de Saint-Petersbourg.

Il est l'auteur de deux hymnes maçonniques, composés en 1810 sur des textes de Messence :

  • Le preux chevalier
  • Hymne maçonnique

boi0.gif (12151 octets)

Nous avons pu retrouver (ci-dessus à droite) la deuxième de ces partitions, qui figure à ce site.

 

à droite : la tombe de Boieldieu au cimetière du Père Lachaise à Paris

 

à gauche : la statue de Boieldieu par David d'Angers, datant de 1839, à Rouen, place du Gaillardbois (image empruntée au Blog photo de Rouen). David d'Angers (1788-1856) était lui aussi maçon.

Wolfstieg mentionne :

 

Nous connaissons effectivement un cantique de Pouchkine et Cavos, mais ne connaissons pas celui de Pouchkine et Boieldieu. 

       

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