Caspar Fürstenau
En cliquant ici, vous entendrez le début de son lied Zum Maurischen Jubelfest
Caspar Fürstenau (1772-1819), maître de chapelle du duc d'Oldenburg, fut un flûtiste virtuose qui composa essentiellement pour son instrument. Il est le père d'Anton Bernard Fürstenau. Une page consacrée à la Loge d'Oldenburg Zum goldenen Hirsch (fondée en 1752 et toujours active) le donne sur la seule année 1806 successivement comme reçu à la Loge de Memel Memphis (ce qui est confirmé, p. 360, dans le Tome Die Logen in Pommern, Preußen und Schlesien des travaux de Karlheinz Gerlach, Die Freimaurer im Alten Preußen 1738–1806) et transféré à la Loge de Königsberg Zu den drei Kronen puis à la Loge berlinoise Zur Verschwiegenheit. C'est en 1810 qu'il fut affilié à Zum goldenen Hirsch. Comme on le voit à cette page, il est le compositeur de douze chants maçonniques. |
Voici ce qu'en dit Fétis dans son T. 3 :
FüRSTENAU (Gaspard), fils d'un musicien de la chapelle de l'évêque de Mûnster, naquit en cette ville, le 26 février 1772, et fut élève de son père pour le hautbois. Devenu orphelin, il fut confié aux soins d'Antoine Romberg, père des artistes célèbres de ce nom. Ce bon Romberg jouait du basson et affectionnait beaucoup son instrument : il voulut déterminer son élève à le cultiver de préférence au hautbois ; mais celui-ci, fatigué d'être obligé d'apprendre des instruments qu'il n'aimait pas, obtint enfin qu'on lui laissât choisir celui qui lui plaisait ; il prit la flûte et s'y distingua en peu de temps par son habileté. A l'âge de quinze ans, il fut admis dans un corps de musique militaire, et l'année suivante, il entra comme flûtiste dans la chapelle de l'évéque. Il prit alors des leçons de composition chez Anton, organiste de la cathédrale, mais sans interrompre ses études de flûte. En 1795, il fit son premier voyage en Allemagne, et l'année suivante, il entra comme première flûte dans la chapelle d'Oldenbourg ; le duc le choisit en même temps pour son maître de musique et pour celui de toute la famille ducale. La chapelle de cette petite cour ayant été supprimée en 1811, Fürstenau fit avec son fils des voyages dans les principales villes de l'Europe et recueillit partout des applaudissements. Ce digne artiste est mort à Oldenbourg, le 11 mai 1819, d'une atteinte d'apoplexie. (suit une liste de ses oeuvres).