Longuet
Nous connaissions déjà le Frère Constantin Longuet, en ce qui concerne la chanson maçonnique, comme chanteur (en 1818 à Caen) et comme compositeur de deux des cantiques publiés par Jouenne en 1819 (ceux numérotés 6 et 9) :
Mais il semble bien qu'il ait poursuivi à Paris une carrière de compositeur de romances, sans doute sans grand succès puisqu'il semble oublié des musicologues et n'est même pas cité par Fétis.
Nous avons en effet trouvé mention de ses oeuvres suivantes :
Ma mère, est-ce ainsi qu'on oublie ? romance, par C. Longuet. Prix, 2 fr. A Paris, chez Constantin Longuet, rue des Bons-Enfans, n. 20 (source : une page de la Bibliographie de la France en 1823)
Le Sommeil d'Endymion, nocturne à deux voix ; paroles de L. l'Hermite, mises en musique par Constantin Longuet ; dédié à Mlle Pauline. In-4° de 3 pages gravées, orné d'une vignette lithographiée. A Paris, chez Jouve, marchand de musique, Palais-Royal, n° 96. (source : une page du Journal général d'annonces des œuvres de musique... en 1825)
Le Vieux Barde, musique de Constantin Longuet. Prix 2 fr. A Paris, chez Hentz Jouve, Palais-Royal, n. 96. (source : une page de la Bibliographie de la France en 1825)
Nous ne disposons pas d'autres informations et serions particulièrement reconnaissants à tout qui pourrait nous en fournir.
Nous n'avons par contre trouvé aucune information musicale sur le Frère René Longuet, compositeur d'une autre des chansons du recueil de Jouenne, et qui en 1818 a chanté avec Constantin :
Cependant, le fichier Bossu (qui ne dit rien de Constantin) nous apprend qu'un René Longuet, marchand de dentelles, fut affilié à Thémis en 1842, mais ce n'est pas nécessairement le même.