Le vrai bonheur chez les maçons
Cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre le fichier de la partition, séquencé par David C.
Ce bouquet présenté à sa Loge par Burgaud figure aux pages 229-31 du Tome III (daté de 1807) des Annales maçonniques de Caillot. Il expose les raisons pour lesquelles le vrai bonheur (celui qui est fondé sur des valeurs authentiques telles que l'amitié et la pitié, fondements de la tolérance et de la bienfaisance) ne se trouve que chez les maçons, puisque la société profane ne connaît qu'un bonheur illusoire (dont on n’a que l’image).
L'air désigné ici comme Femmes qui voulez éprouver est sans aucun doute celui mieux connu comme Femmes, voulez-vous éprouver.
Le Bonheur Le bonheur est une idée neuve en Europe, disait Saint-Just en 1794. Vraiment neuve ? On trouve pourtant déjà souvent le bonheur évoqué dans le chansonnier maçonnique du XVIIIe siècle : la Lire maçonne ne rappelle-t-elle pas par exemple, dans Le Bonheur de l'Homme, que Notre Ordre forme un doux lien ... et nos coeurs ont une harmonie, qui nous fait goûter dans la vie un bonheur parfait & charmant. Voyons aussi ce qu'en disait Beyerlé en 1788 dans son Essai sur la Franc-Maçonnerie (T. 1, p. 195) :
On trouve près de deux cents fois le mot bonheur dans les 314 pages de ce premier Tome, où Beyerlé distingue soigneusement bonheur physique, bonheur intellectuel et bonheur moral. |
|
LE VRAI BONHEUR
CHEZ LES MAçons
Air : Femmes qui voulez éprouver.
Pour les maçoniques drapeaux,
Nos plaisirs ont du sentiment,
Si par fois, nous fêtons Bacchus,
Vertueux enfans du plaisir,
C'est encor toi, vive amitié,
Qui n’a pas vu l'éclat divin
Burgaud. |