Wenn der Todt die Schlummerschaale

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Merci d'avance à qui voudrait bien fournir une traduction du texte

 

Le 19 avril 1782 eut lieu à la Loge Zu den drei Schwertern (Aux Trois Glaives) de Dresde une Tenue funèbre en mémoire du Frère Jacob Heinrich Born (1750-1782), un juriste qui entre 1759 et 1775 avait été sept fois bourgmestre de la ville de Leipzig. Naumann composa à cette occasion une musique funèbre pour 2 hautbois et un basson, ainsi qu'une cantate intitulée  Wenn der Todt die Schlummerschaale lächelnd als ein Engel bringt, sur un texte de Georg Carl Alexander Richter (1760-1806). Magvas la mentionne sous sa réf. 316.

Frontispice et page de titre de la description de cette Loge de deuil.

Nous avons emprunté l'image de cette partition à une des pages du catalogue de l'exposition tenue à Dresde en 2005.

On retrouve, souvent sans nom d'auteur, le texte de ce lied (parfois avec l'orthographe Schlummerschale) dans divers chansonniers maçonniques ou (avec des modifications pour en supprimer le caractère maçonnique) profanes, par exemple à la p. 239 dans le volumineux System der Freymaurer-Loge Wahrheit und Einigkeit zu drey gekrönten Säulen de Prague.

Wenn der Tod die Schlummerschaale
Lächelnd als ein Engel, bringt; 
Und nach jenem Ruherhale
Sanften Blicks hinüber winkt: 
Selig! wer alsdann dort drüben
Seiner Hofnung sicher ist. 
Du! dem diese treu geblieben. 
Lebtest Bruder! starbst als Christ.

Deine Brüder dort, vereinen,
Froh, Dich zu empfangen, sich; 
Aber wir am Grabe weinen.
Früh Vollendeter! um dich. 
Bruder! Brüdern ewig theuer,
Der Du gehst auf lichter Bahn, 
Nimm der Maurer Todtenfeyer
Und ihr Thrünenopfer an.

Was in seiner Erdewohnung
Dein verklärter Geist gethan, 
In dem Leben der Belohnung,
Rechnet Dirs dein Vater an; 
Jede deiner edlen Thaten
Folgt ins bessre Leben dir; 
Droben erndte deine Saaten,
Wie des Dankes Thränen hier.

Il existe aux chansooniers de Gotha un lied de même incipit, mais dont l'auteur est mentionné comme anonyme, dont nous n'avons pu voir la partition mais dont le texte (le même) apparaît ici en 1806.

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