Chanson
Cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre le fichier de la partition mentionnée, séquencé par Christophe D.
On trouve cette chanson aux pages 52-3 du Recueil de chansons pour la maçonnerie des hommes et des femmes (Recueil de Sophonople) où elle forme la deuxième partie d'un Eloge de la maçonnerie pour être chanté par le Frère Orateur, dont la première partie est visible ici.
On la trouve également, séparément, aux pp. 249-50 du recueil de Lausanne (avec quelques minimes différences).
Nous ne l'avons encore trouvée nulle part ailleurs.
On trouvera ci-dessous, à gauche la reproduction du recueil de Lausanne et à droite le texte tel qu'à Sophonople. La transformation, à la première ligne du couplet 2, du Trône de lumière en tronc de lumière résulte à notre avis d'une erreur de transcription. Ce Trône de lumière (i. e. le siège du Vénérable) accompagné de deux astres radieux évoque évidemment la réplique rituélique dont l'usage était à l'époque généralisé sous différentes formes :
(Q) Qu'avez-vous aperçu lorsqu'on vous a donné la lumière ?
(R) Le soleil, la lune et le maître de la loge.
Sophonople donne comme air Vive, vive, vive à jamais alors que le recueil de Lausanne propose Du moindre rang au Diadême qui est bien, en fait, une chanson maçonnique se chantant précisément sur ledit air.
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AIR : Vive, vive, vive à jamais.
CHANTONS les noeuds qui nous
unissent,
VOYEZ ce Trône
de lumière ;
AMIS, bannissons
le vulgaire
C'EST en vain qu'un oeil téméraire
D'UNE amitié tendre & fidelle
DE notre illustre Compagnie |