Fête à l'Union Parfaite de la Persévérance en 1807

La Loge parisienne de l'Union Parfaite de la Persévérance [de Sainte Cécile et Sainte Geneviève] a publié ce fascicule constituant le compte-rendu de la Tenue qu'elle avait organisée le 19 mars 1807 pour être, en même temps que sa Fête de l'Ordre, celle des victoires (contre la 4e coalition, notamment Iéna et Auerstadt le 14 octobre 1806) et celle de son Vénérable, le nommé Perot.

On y trouve divers cantiques :

  • (pp. 33-5) Cantique chanté par les Frères Lefèvre et Albert, de l'Académie Impériale de Musique, avec accompagnement de piano par le Très Cher Frère Piccini, pianiste de Sa Majesté, paroles du Frère de Milcent

  • (pp. 36-7) Cantique chanté par le Frère Piccini (reproduit ci-dessous)

  • (pp. 38-9) 2 Cantiques adressés au Très Vénérable Maître Perot, le jour de la Saint Joseph, sa fête, par le Frère Decourty, Secrétaire-Général de l'Atelier

  • (p. 40) Connaissance du Bonheur.

Le Piccini mentionné est Louis Alexandre, qui était membre de la Loge.

Le Lefèvre chanteur doit être Jean-Sébastien Lefèvre. On trouve ici Albert chantant à une autre célébration maçonnique.

Selon les fichiers Bossu, Perot, maître boulanger, avait été élu Vénérable le 17.11.1806 et l'était encore en 1812.

Chaumer (ou chômer, ou chommer) une fête (cfr. dernier vers de chaque couplet), c'est la célébrer (et dès lors s'abstenir de travailler ce jour-là, d'où le sens actuel de jour chômé).

l'Union Parfaite de la Persévérance

L'Union Parfaite de la Persévérance de Sainte-Cécile et de Sainte-Geneviève avait été fondée en 1779 selon Bésuchet.

On trouve ici une trace de son activité en 1870.

Elle fusionna plus tard avec l'Unité maçonnique.

 


Cantique chanté

 

 Par le Frère Piccini

 

 

C'est la Saint Jean, mes chers Confrères
Qu'il faut premièrement chanter,
C'est le patron de tous nos frères,
Combien nous devons l'adorer !

A ce bon Saint, sans verbiage,
 Adressons en chœurs nos chansons.
Que nous l'airnons ! que nous l'aimons !
De tous nos cœurs c'est le langage ;
Que nous l'airnons ! que nous l'aimons !
A jamais nous le chaumerons.

 

 

Sois propice à tous nos mystères ,
O toi, qu'ici nous célébrons;
Au grand Dieu porte les prières
Des véritables Francs-Maçons.

 A ce bon Saint, sans verbiage,
Adressons en chœur nos chansons.
Que nous l'airnons ! que nous l'aimons !
De tous nos cœurs c'est le langage ;
Que nous l'airnons ! que nous l'aimons !
A jamais nous le chaumerons.

 

 

En tout temps, suivant tes exemples,
Nous n'exerçons que la piété ;
EL nos mains n'élèvent des temples
Que pour l'auguste vérité.

 A ce bon Saint, sans verbiage,
Adressons en chœur nos chansons.
Que nous l'airnons ! que nous l'aimons !
De tous nos cœurs c'est le langage ;
Que nous l'airnons ! que nous l'aimons !
A jamais nous le chaumerons.

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