Fête à l'Union Parfaite de la Persévérance en 1807
La Loge parisienne de l'Union Parfaite de la Persévérance [de Sainte Cécile et Sainte Geneviève] a publié ce fascicule constituant le compte-rendu de la Tenue qu'elle avait organisée le 19 mars 1807 pour être, en même temps que sa Fête de l'Ordre, celle des victoires (contre la 4e coalition, notamment Iéna et Auerstadt le 14 octobre 1806) et celle de son Vénérable, le nommé Perot. On y trouve divers cantiques :
Le Piccini mentionné est Louis Alexandre, qui était membre de la Loge. Le Lefèvre chanteur doit être Jean-Sébastien Lefèvre. On trouve ici Albert chantant à une autre célébration maçonnique. Selon les fichiers Bossu, Perot, maître boulanger, avait été élu Vénérable le 17.11.1806 et l'était encore en 1812. Chaumer (ou chômer, ou chommer) une fête (cfr. dernier vers de chaque couplet), c'est la célébrer (et dès lors s'abstenir de travailler ce jour-là, d'où le sens actuel de jour chômé). |
l'Union Parfaite de la Persévérance L'Union Parfaite de la Persévérance de Sainte-Cécile et de Sainte-Geneviève avait été fondée en 1779 selon Bésuchet. On trouve ici une trace de son activité en 1870. Elle fusionna plus tard avec l'Unité maçonnique.
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Cantique chanté
Par le Frère Piccini
C'est
la Saint Jean, mes chers Confrères
A ce bon Saint, sans verbiage,
Sois propice à tous nos mystères , A ce bon Saint, sans verbiage,
En tout temps, suivant tes exemples, A ce bon Saint, sans verbiage, |