A la santé du Vénérable
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Cette Santé du Vénérable est, conformément au schéma traditionnel, la troisième de la série des sept Santés francophones du chansonnier de Ruysch.
Ici non plus, celui-ci ne fait pas preuve d'une grande originalité : il commence par recopier - en en changeant quelques mots - une Santé tirée en 1825 à Bruxelles lors de la fête pour le mariage du Prince Frédéric, celle du Vénérable en exercice. Et le deuxième couplet est, à peu de choses près, le deuxième de la Santé (par Desessarts) de ce Prince lors de la même fête.
Ces deux couplets étant chacun accompagnés à l'origine d'une musique originale (dont Ruysch ne disposait certainement pas), il lui a fallu trouver un autre air qui puisse correspondre : l'air choisi, Il est un Dieu devant qui (et non devant lui - ni encore moins devant liu) je m'incline est l'incipit du Dieu des bonnes gens de Béranger, dont la métrique correspond.
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Chant n° 9 A la santé du Vénérable Maître Air : Il est un Dieu ! devant lui je m'incline 1. Dans ce
séjour, temple de la lumière, 2. Quand,
réunis dans cette heureuse enceinte, D. L. |