Saint-Jean d'Hiver à Saint Napoléon (Paris, 1806)

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Cet air pour ténor est un des deux entendus en l'honneur de l'empereur le 8 janvier 1806 lors de la fête de Saint-Jean d'Hiver de la loge de Saint-Napoléon.

Le texte est dû à d'Alès d'Anduz et, comme pour l'autre, la musique à Bianchi.

  

d'Alès d'Anduze

L'abbé Jean-Joseph Bermond d'Alès d'Anduze, né en 1757 (ou 1754 selon les surces), fut abbé chanoine de Lautrec, vicaire général de Bayeux, chanoine-comte de Vienne et vicaire général honoraire d'Arras.

Initié peut-être en 1779, il fut membre sous l'Ancien Régime de l'Amitié à l'épreuve à Narbonne et (1783) de St-Alexandre d'Ecosse dont, à la reprise après la Révolution, il se retrouve trésorier en 1804. 33e en 1804, il devint Grand Officier d'honneur du Grand Orient en 1806.

On lui doit également, toujours avec une musique de Bianchi, un chant funèbre pour Louvain de Pescheloche en 1806.

Il faut aux triomphateurs vulgaires des lauriers et des palmes ; mais les vrais Maçons, après les plus brillantes conquêtes faites à la vertu, n'ambitionnent jamais de récompense ; le seul plaisir d'avoir fait le bien suffit à leur coeur. Ils savent que le souvenir d'une bonne action réjouit toujours l’âme, et les plaisirs de l'âme sont pour un Maçon le premier des biens. (extrait d'un discours prononcé par d'Alès d'Anduze à la Loge de Saint-Alexandre d'Écosse en 1805).

De nos fidèles sentiments

Napoléon connaît l'hommage

Aux pieds de son auguste image

             Frères brûlons un grain d'encens.     (bis)

Quand la justice est sur le trône,

            Le peuple en goûte les bienfaits,     (bis)

Mais le Maçon en vrai français

            Joint un fleuron à la couronne.     (bis)

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