Le Dieu des Francs-Maçons
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Ce cantique est le 6e des 7 chantés le 16 juin 1842 lors de la Saint-Jean d'été de la Loge bruxelloise le Travail, au cours de laquelle celle-ci inaugura son nouveau Temple.
Il est typique de l'époque : une sincère croyance religieuse (comme le montre le texte, un monde créé sans une cause première - le fameux Grand Architecte - est à l'époque difficilement concevable) y coexiste, comme le montre le dernier couplet, avec un total relativisme.
Ce relativisme - qui implique forcément la tolérance - est bien l'une des caractéristiques de la pensée maçonnique dès le XVIIIe, comme en témoigne plus d'une chanson antérieure, celle-ci par exemple, et comme on le voit par exemple ici avec une chanson en France à la même époque.
Et il sera dès l'origine une des causes de l'hostilité de l'Eglise catholique et de ses condamnations répétées : ce sera explicitement redit en 1865 et Léon XIII écrira encore dans Humanum genus en 1884 que la grande erreur du temps présent ... consiste à reléguer au rang des choses indifférentes le souci de la religion, et à mettre sur le pied de l'égalité toutes les formes religieuses.
Voir l'air (une chanson de Béranger qui participe d'ailleurs de la même philosophie à la fois religieuse et tolérante).
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Le Dieu des Francs-Maçons Paroles du Frère BOURGEOIS. Air : Du Dieu des bonnes gens.
Le Créateur,
lorsqu'il forma le monde Tout à nos yeux retrace sa présence, Dans le destin, ce livre impénétrable L’homme ne peut seulement reproduire Que les mortels répandus sur la terre |