Maurerlied (Himmel)
En cliquant ici, vous entendrez (en version comprimée) le début de l'enregistrement mentionné, dans l'interprétation de Schuyler Hamilton, ténor, avec Jean Ver Hasselt au pianoforte.
Il existe un enregistrement de ce lied maçonnique de Himmel, sur un texte (très nationaliste, particulièrement dans son pénultième couplet) de Karl Alexander Herklots (qui, à l'origine, l'écrivit, avec un dernier couplet différent, pour être chanté sur l'air de la Marseillaise) : MAURERLIED. Cette pièce a été composée pour une visite du Roi Frédéric-Guillaume III de Prusse à la Grande Loge mère écossaise de Berlin le 21 janvier 1798. Elle fut aussitôt reproduite (avec sa partition) au volume 2 de l'Auswahl von Maurer Gesängen de Böheim et, comme l'indique Roland Müller à cette page (réf. 137) de son très riche site, son texte figure dans plusieurs recueils ultérieurs. Ce roi ne fit pas partie de la Fraternité, mais il tint à en être le protecteur, comme l'indique le dernier couplet. Dans les Mémoires de Garibaldi, Alexandre Dumas Père signale en effet qu'il a, vers la fin du mois de juillet de l'année 1800, approuvé par édit la constitution de la Grande Loge de Berlin (le texte de cette approbation a aussitôt été publié au Miroir de la Vérité d'Abraham : voir volume 1, p. 168). L'enregistrement ne contient que le premier et le dernier couplets. |
Einen seltnen König preise, preis ihn hoch, o Festgesang. Schon als Jüngling brav und weise, gab sein Herz ihm Königsrang. In der Laufbahn rascher Jugend, die er festen Schritts betrat, ward er früh am Scheidepfad der Gefährte strenger Tugend.
Erhalt' uns ihn, o Gott!
Nicht dem Purpur, nicht der Krone
Erhalt' uns ihn, o Gott!
Er zerriß der Selbstsucht Netze,
Erhalt uns ihn, o Gott!
Er gehorcht nicht frommen Wahne,
Erhalt' uns ihn, o Gott!
Er gewährt auch unserm Bunde,
Erhalt' uns ihn, o Gott! |
Pour rendre hommage à un roi exceptionnel, Nous le célébrons par un chant de fête. Dès l’enfance, gentil et sage, Il montra le cœur d’un roi. Sa jeunesse trépidante, Il la parcourut avec assurance, Se montrant très tôt L’adepte d’une stricte vertu. Protège-le nous, ô Dieu ! Ni à la pourpre, ni à la couronne Protège-le nous, ô Dieu ! Soucieux du bien des gens, Protège-le nous, ô Dieu
! Il n’écoute ni les délires fous, Protège-le nous, ô Dieu ! Il est aussi garant de notre confrérie. Protège-le nous, ô Dieu ! |
Nous avons trouvé une partition dans le volume 2 (1799) de l'Auswahl von Maurer Gesängen de Böheim (n° 9, pp. 29-34) ainsi qu'au n° 4 (p. 7, image ci-dessous) du recueil (dit de 1818) Auswahl von Freimaurer-Liedern mit Melodien ainsi qu'à la p. 6 du recueil de Hurka :