Trauer-Lied
(chant funèbre)
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Nous avons trouvé ce Trauer-Lied de Rungenhagen, dont l'incipit est Nicht bloß für diese Unterwelt, au n° 15 (p. 25, images ci-dessous) du recueil (dit de 1818) Auswahl von Freimaurer-Liedern mit Melodien.
Le style en est conforme à celui des liturgies protestantes.
Le même texte figure aussi (dans le chapitre des chants funèbres) à divers chansonniers maçonniques, par exemple au Lieder-Buch für die Grosse Landes-Loge von Deutschland zu Berlin und ihre Töchter-Logen, sous le n° 86 (pp. 94-5) à l'édition 1832. On lira à ce sujet les commentaires éclairés du Dr. Roland Müller à cette page (voir n° 293) de son riche site. Il en signale d'autres mises en musique, notamment par Morgenroth, Friedrich Wilhelm Rust (1739 -1796) et Friedrich Satzenhoven. Selon lui, ce texte proviendrait du poème Die Ewigkeit der Freundschaft (1783), attribué - entre autres - à Christian Georg Ludwig Meister (?-1811).
Nicht bloß für diese Unterwelt Dort wird der Freundschaft hoher Werth, Sieh, Freund! die letzte Stunde eilt, Doch soll für dich mein letzter Blick (Der folgende Vers wird nur in der Trauerloge und zwar unmittelbar nach dem zweiten gesungen, und bildet dann den Schluß) Die Freundschaft bildet um das Grab |
Ici-bas,
tel un ruisseau, Quand l'amitié accède à sa plus haute valeur, Regarde, Ami ! La dernière heure approche, Car mon dernier regard sera pour toi ; (Le verset suivant n’est chanté qu’en Tenue funèbre et obligatoirement après la deuxième reprise, et constitue alors la conclusion) Autour de la tombe, notre amitié figure |