Le secret des maçons
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Ce cantique apparaît pour la première fois, sous le simple titre Cantique, aux pages 50 à 52 du recueil d'Honoré, qui indique comme air J'aime le mot pour rire et mentionne que l'auteur en est le Frère Mangin, fils aîné, Architecte et membre de la Loge de ... à l'Orient de Paris.
Il pourrait s'agir de Jean-Baptiste-Théodore Mangin (1752-?), que Le Bihan (dans son ouvrage Francs-maçons parisiens du Grand Orient de France) donne comme Entrepreneur des bâtiments, Architecte et comme membre des Coeurs Simples de l'Etoile Polaire (1774-1779) et comme officier dignitaire du Grand Orient de France. Son père Charles (1721-?), Entrepreneur des bâtiments également, fut membre de la même Loge et également officier dignitaire du Grand Orient de France.
Elle est reprise aux pages 133-4 de l'édition 1787 du Recueil de Cantiques du Manuel des franches-maçonnes ou la vraie maçonnerie d'Adoption.
On retrouve ce cantique, avec cette fois le titre Le secret des maçons, aux pages 206 à 208 (nous ne reproduisons le fac-simile que de la première page) du Code récréatif :
LE SECRET DES MACONS
Air : J'aime le mot pour rire.
1
Je n'ai pas jusqu'à cette fois |
2
L'équerre en main chaque ouvrier |
3
Si ce temple de Salomon |
4
Dans ce temple auguste et sacré, |
5
Sensible au cri du malheureux, |
6
Rang, titres, dignités, grandeur, |
7
La décence orne nos banquets, |
Ce texte se retrouve, avec la même mention d'air, au n° 8 de ce carnet manuscrit.
On retrouvera ce cantique (col. 213-4) dans l'Univers maçonnique en 1835 (mais, au dernier couplet, Troublé par la folie y est remplacé par Troublé par une orgie), à la Notice maçonnique pour l'année 5848 de Lyon (pp. 9-10), dans le Calendrier maçonnique pour l'an 5850 de Lyon (pp. 9-10), ainsi que (pp. 115-7) dans le recueil d'Orcel de 1867.
Voir ici sur l'air J'aime le mot pour rire.