Parfaite Estime

Couplets

(pour la Loge de la Parfaite Estime)

Cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre le fichier de la partition, séquencé par David C.

Ces couplets figurent aux pp. 252-253 du Code Récréatif des Francs-Maçons de Grenier en 1807.

On retrouve ce texte, avec les mêmes mentions, aux pp. 69-70 du Nouveau choix de chansons franc-maçonnes, mêlé de plusieurs pièces de Poésies et Contes très-amusans, paru en 1810.

Amputé du premier couplet, il figure aussi, toujours avec les mêmes mentions, aux pp. 229-30 de la Lyre maçonnique pour 1812.

Deux couplets (ceux qui contiennent une leçon morale, c'est-à-dire le 2e et le 3e) ont été reproduits dans l'Univers maçonnique, à la colonne 326 sous le titre L'exemple, par le Frère Dumolard, et avec la même mention d'air.

Voir ici sur cet auteur Dumolard.

Au XVIIIe la Loge de la Parfaite Estime et Société Olympique était la manifestation maçonnique de la Société Olympique. Elle reprit ses activités sous l'Empire mais disparut sans doute assez rapidement puisqu'en 1829 Bésuchet ne la mentionne pas.

Chômer la fête, au dernier couplet, c'est la célébrer. Et c'est effectivement de faire la fête qu'il est question dans ce très épicurien couplet, où Bacchus chasse Pallas (c'est-à-dire la Sagesse, figurée par Pallas-Athéna) : avec la bénédiction du Grand Architecte, le vin prend la place de la Sagesse.

Voir ici sur l'air.

C O U P L E T S

Chantés à un banquet de la Loge de
la Parfaite Estime, le jour de la
fête de Siant(sic)-Jean.

Paroles du F.'. DUMOLARD.

Air : Femmes, voulez-vous éprouver ?

Par un commerce d'amitié,
De bienfaisance et de lumières,
Tout vrai Franc-Maçon est lié
Envers le moindre de ses frères :
C'est pour cela qu'à peine admis
Dans l'enceinte de votre Temple,
Je crois qu'il me sera permis
D'y travailler à votre exemple. (bis.)

Faire chérir les Francs-Maçons,
Présenter dans tous ses ouvrages,
A la jeunesse des leçons,
A la vieillesse des hommages ;
A l'innocence, à la pudeur,
A la beauté, bâtir un temple,
Parler sans cesse avec candeur :
Voilà ce qu'apprend votre exemple. (bis)

Ferme colonne de l'État,
Au bien public offrir sa vie,
Des rangs, sans dédaigner l'éclat,
En jouir avec modestie,
En descendre avec fermeté,
Et dans son coeur bâtir un temple
Aux vertus, à l'égalité :
Voilà ce qu'apprend votre exemple. (bis.)

Mais que Bacchus chasse Pallas,
Qu'au refrein d'une chansonnette
La joie et ses bruyans éclats
Du grand saint Jean chôment la fête !
L'architecte de l'univers,
Du soin d'entretenir son temple,
A chargé les plaisirs divers :
Maçons, imitez son exemple ! (bis).

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