Anacréon vs. Athéna
Cliquez ici pour entendre un MP3 de cet air, d'après cette page du site NEUMA.
Ces couplets, datés du 10 juillet 1811, se trouvent aux pp. 76-7 de la Lyre maçonnique pour 1812.
Voilà encore une chanson destinée à mettre à l'honneur les tendances festives de la très épicurienne Loge d'Anacréon, tout en prétendant qu'on y cultivait tout aussi bien la Sagesse, et que celle-ci et Anacréon lui-même s'y disputaient même la prééminence.
Mais cette prétendue dispute n'est en fait, pour l'auteur Maxime de Rédon, qu'un prétexte pour flatter bassement son Vénérable Muraire, qu'il décrit donc comme cumulant, au niveau le plus élevé, les caractéristiques positives de ces deux compétiteurs en excellence. Six mois plus tard, ce sera à Jules de Joly (le fils du Vénérable) de manier l'encensoir devant Muraire en lui attribuant toutes les qualités, particulièrement celles ... de grand buveur et de grand séducteur.
Voir ici sur l'air Ah, que de chagrins dans la vie.
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COUPLETS
chantés à la Loge d'Anacréon, à l'Orient de Paris, le 10e jour du 5e mois de l'an de la Vraie Lumière 5811.
AIR : Ah, que de chagrins dans la vie. (De Lantara.)
Anacréon
et la Sagesse
Le chantre aimable de la Grèce
La déesse reprit : — Le sage
Voulant faire juger la chose, Par le Frère maxime de rédon |