Le secret des Francs-Maçons.
En cliquant ici (midi) ou ici (MP3), vous entendrez la version donnée de cet air par la Lire maçonne
Ce cantique du Frère A. Coupé, que Bésuchet qualifie de fort joli, et qui est intitulé Le secret des Francs-Maçons, figure (pp. 100-102) à la Lyre maçonnique de 1811, d'où proviennent les images ci-dessous.
Son deuxième couplet est reproduit en 1827 (p. 214) dans la Morale de la Franc-Maçonnerie de Bazot.
La chanson se retrouve (pp. 54-6) à la Lyre des francs-maçons de 1830, où l'auteur est désigné plus précisément comme le Chevalier Coupé de Saint-Donat (il s'agit du fabuliste Coupé de Saint-Donat) et où, aux 3e et 4e couplets, dieu est remplacé par Dieu.
Sans les premier et dernier couplets ni mention d'air, elle sera encore reproduite (col. 243) à L'Univers maçonnique.
Voir ici sur l'air mentionné V'là c'que c'est que d'avoir du coeur (dont la métrique est à peu près semblable).
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LE SECRET DES FRANCS-MAÇONS.
AIR : V'là c'que c'est que d'avoir du coeur.
Mes Frères, chargeons, alignons,
Dieu créa les hommes égaux,
Tout commence et tout doit finir,
Un dieu nous donne des désirs
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Qu'il soit soldat ou Maréchal,
Mes Frères, chargeons, alignons,
Par le Frère A. COUPÉ, Souverain Prince Rose-Croix, membre des Respectables Loges du Temple à l'Orient de Bordeaux, d'Eugène Napoléon à l'Orient de Zara en Dalmatie, et de l'Epy d'Or à l'Orient de Paris. |
Un classique de la littérature antimaçonnique (et antisémite), l'ouvrage La femme et l'enfant dans la franc-maconnerie universelle d'Abel Clarin de La Rive, cite en 1894 (p. 245) le couplet 4, qui selon lui démontre la moralité des Frères et Soeurs qui chantaient ou écoutaient ces polissonneries, pour ne pas dire plus.