Cadet Buteux maçon
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Une des chansons de Désaugiers figurant (p. 152-4) à la Lyre des Francs-maçons de 1830.
Cette chanson avait déjà été publiée dans les Bluettes maçonniques et dans la Lyre maçonnique de 1813 (pp. 4 à 6), mais, dans ce dernier recueil, avec (c'est la seule différence) un détail significatif qui, n'étant plus d'actualité, n'a pas été repris en 1830 alors que c'est lui qui donne tout son sens au dernier couplet :
Nous retrouvons donc ici le tant chansonné Hippolyte Marchand, Vénérable de la Loge de Désaugiers, la Parfaite Réunion.
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CADET BUTEUX MAÇON.
AIR : J'arrive à pied de Province. Puisq' j'ons eu la valissance J'ons soin d'la faire
ben large J'n'y faisons qu'un seul étage ; D'vers chez nous tous les confrères- Ma maisonnette nouvelle Après la dernière pierre Sur deux colonnes, mes hôtes DÉSAUGIERS. |
Voir ici sur l'air mentionné, J'arrive à pied de province.
Cadet Buteux est un type populaire créé au XVIIIe, peut-être par Jean-Joseph Vadé (l'auteur du Curé de Pomponne), et repris régulièrement au XIXe par Désaugiers et d'autres. Selon Jacques-Philippe Saint-Gérand, dans un article d'un site sur la Langue française du XIXe siècle, le type favori de Désaugiers, Cadet Buteux, est enfant de la Rapée, ce quartier de Paris dans lequel se rassemblent toujours sur les berges de la Seine les usagers d'un langage plein de verdeur, d'images et de sonorités goualantes que l'écriture a quelque mal à fixer.
La chorale Lefébure, colonne d'harmonie maçonnique vivante et interobédientielle tourangelle, a inscrit cette chanson à son répertoire, dans un arrangement réalisé par le Frère O, qui l'a aimablement mis à notre disposition afin que nous puissions en faire profiter d'autres amateurs : vous pouvez y accéder en cliquant ici.