Les douceurs de la Concorde
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Ces pages sont les pp. 244 et 245 de la Lire Maçonne. Cette chanson dût connaître un succès certain, puisqu'on la retrouve (avec le même texte, sans partition, mais avec la même référence d'air) à de nombreux chansonniers du XVIIIe, notamment :
On la retrouvera encore au XIXe chez Holtrop (p. 335) et à la Muse de 1806 (p. 150). Et, la même année, elle sera recopiée de là dans le recueil d'Eleusine (p. 42), mais sans le dernier couplet.
On la trouvera également dans la partie francophone du Free-mason's vocal assistant paru à Charleston en 1807 (p. 204).
Ici à la Lire, le texte du chorus n'est mentionné qu'une fois, alors que dans la plupart des autres éditions il est imprimé pour chaque reprise ; ce qui permet de noter que, à la 3e, Malgré les envieux devient Malgré nos envieux.
Signalons également que, dans le Recueil de Lausanne et le Recueil précieux de la Maçonnerie Adonhiramite, un astérisque après Les préceptes d'un sage renvoie à une note de bas de page précisant que le sage en question est Salomon.
La Lire mentionne l'air qu'elle a utilisé : Vous qui voyez les Dames. Nous n'avons pas trouvé d'air de ce nom, mais nous en avons trouvé une utilisation, à la même époque, dans la Parodie d'Hypolite et Aricie (1744), où il est désigné comme Vous qui voyez les Dames, blande loquimini. Mais un incipit qui semble équivalent, Vous qui aymez les Dames, blande loquimini, caractérise une chanson (assez leste) de la Renaissance, dont il existe une partition de Jean de Castro et aussi une partition par Lassus, lesquelles ne semblent pas correspondre
Cet air sera réutilisé par Du Bois pour une autre chanson.
Sur l'Air : Vous qui voyez les Dames. Seul. L'ordre qui nous rassemble
Chorus Chantons d'un cœur joyeux, |
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Seul.
La douce intelligence Chœur. Chantons &c.
Seul.
Les préceptes d'un sage
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