Maximes Maçonnes
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Ces pages sont les pp. 95 et 96 de La Lire Maçonne. Comme nous le signalons par ailleurs, l'édition de 1775 diffère légèrement de celle de 1766 : nous donnons ces pages en exemple de ces différences (à gauche, l'édition de 1766, à droite celle de 1775)
Il nous a semblé intéressant de mettre en évidence les différences dans les textes : ci-dessous, au centre, l'édition de 1766 ; à droite, celle de 1775 (ce texte est inchangé dans l'édition 1787). Comme une chanson presque identique (et avec la même partition) figure au Chansonnier de Naudot (pp. 51-53) sous le titre Apprentis, Compagnons et Maîtres, mais avec aussi quelques différences dans le texte, nous avons également reporté celui-ci, dans la colonne de gauche. Les modifications par rapport à la colonne précédente sont indiquées en mauve.
On remarquera particulièrement, à l'édition de 1787, la disparition des références mythologiques (le rouet d'Omphale et Alcide - c'est-à-dire Hercule -, la force ici opposée à la douceur), ainsi que le significatif remplacement de L'esprit de justice nous guide par L'esprit d'égalité nous guide.
C'est la version de Naudot qui figure (p. 100) au recueil de Jérusalem 1752 et (p. 92) à un recueil de 1782. C'est elle également que - à quelques détails près - on trouve (pp. 34-7), sous le simple titre Chanson, au recueil de la Veuve Jolly, avec une partition similaire. Le Recueil de chansons franc-maçonnes à l’usage de la loge de l’Union paru à Francfort en 1764 est conforme (pp. 39-41) à la version de la Veuve Jolly.
C'est la dernière version de la Lire qui est reprise (p. 48) à la Muse maçonne de 1806 (qui garde cependant, des versions antérieures, Nous sommes donc ses nourissons). Mais - sauf un minime détail de forme (Nos actions sont dignes d'éloges et non Nos actions dignes d'éloges) - elle figurait déjà (pp. 69-70), avec la même partition, au recueil de Sainte-Geneviève en 1763 !