Les qualités qui font le vrai Maçon
Cliquez ici pour entendre l'air de la première partition ci-dessous
Cliquez ici pour entendre l'air de la seconde, séquencé par Christophe D.
Ces pages sont les pp. 111 à 113 de La Lire Maçonne.
Les qualités qui font
le vrai Maçon. ô Toi, qui de l'Etre suprême |
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Et
vous ami de la patrie, Sujet fidèle à votre Roi, Qui savez régler votre vie, Sur le précepte de la Loi : Venez, accourez dans la Loge, Pour en pratiquer la leçon ; Car rien ne manque à votre éloge Que celui d'être Franc-Maçon. Celui dont l'ame généreuse Adorateurs du Sexe aimable, Une sage Philosophie Frères, tel est le caractère Dans nos coeurs portons nos équerres, |
Cette chanson apparaissait déjà (pp. 50-2) dès 1744 dans les Chansons originaires de La Chapelle, avec le même texte (à part que la Loge devient nos Loges) mais avec une tout autre partition :
On la trouve également (pp. 22-24), avec cette même partition et le même titre, à La Muse maçonne de Lussy en 1752.
C'est avec encore cette même partition de La Chapelle que la chanson se retrouve (pp. 118-121) au recueil de la Veuve Jolly, sous le titre Les qualités qui font les vrais maçons et avec un texte presque identique (mais Adorateurs du Sexe aimable est devenu Moitié de nous, Sexe adorable).
On retrouve (pp. 89-91) le texte, avec le titre Les qualités que doivent avoir les vrais maçons et quelques légères modifications, dans le Recueil de chansons pour la maçonnerie des hommes et des femmes.
Ici, l'air indiqué est Eh ! oui, oui, oui, fiez-vous-y, du Vaudeville du Poirier (air que nous ne connaissons pas, et qui est peut-être celui dont la partition est donnée par la Lire ?) ou Je vais te voir, charmante Lise (air datant de 1761).
Notons au passage que la référence à ce dernier air nous permet de conclure que l'édition de ce recueil que nous avons pu consulter (et qui ne porte pas de date d'impression) n'est certainement pas une des deux premières, antérieures à 1761.
La chanson, remaniée, a été réutilisée, sous le titre Les qualités que doivent avoir les vrais maçons, aux pp. 109-110 du Recueil de Cantiques du Manuel des franches-maçonnes ou la vraie maçonnerie d'Adoption. Les 3 premiers couplets, ainsi que l'antépénultième, sont repris (avec quelques légères variations - par exemple on parle cette fois de notre Loge, et de mon roi au lieu de votre roi comme aux précédentes versions), mais les 3 autres ont disparu au profit d'un nouveau (ici le 4e), magnifiant la présence des Soeurs :
L'air proposé ici est, au choix, celui du Vaudeville d'Epicure (cliquez ici pour l'entendre) ou Eh ! oui, oui, fiez-vous-y comme plus haut.
Le premier et le troisième de ces couplets reparaîtront, sans mention d'air et sous le titre qualité que doivent avoir les vrais maçons, à la colonne 713 de L'Univers maçonnique.
C'est par contre la version initiale de la Lire qui sera reproduite par Holtrop en 1806 (pp. 340-3).