Ah ! qu'il est doux de passer la vie

En cliquant ici (midi) ou ici (MP3), vous entendrez l'air de Naudot

En cliquant ici (midi) ou ici (MP3), vous entendrez l'air de Ah ! Nicolas sois-moi fidèle donné par Théaville

On trouve cette chanson à la p. 73 du chansonnier de Naudot.

Sous cette même forme, on la trouve à la p. 293 du succédané de Ste-Geneviève.

Chanson

Ah ! qu'il est doux de passer la vie,
dans ce séjour délicieux.
Est-il un sort plus glorieux,
Que de boire à la maçonnerie.

Que ce plaisir est séduisant
frères et soeurs, buvons y souvent

Mais que ce soit au Vénérable
Qui par ses loix charme nos coeurs,
Il nous comble de ses faveurs
Son joug est doux, il est aimable.

En buvant formons lui des voeux,
C'est lui seul qui nous rend heureux.

On retrouve la chanson dans de nombreux chansonniers du XVIIIe (notamment dans plusieurs éditions des Recueils de Jérusalem, mais aussi au recueil de Lausanne, p. 162, et à la Lyre maçonne pour le Marquis de Gages, p. 83) mais avec un incipit différent : Qu'il est doux de passer sa vie (ou la vie selon les éditions). Mais c'est bien le même texte, à quelques détails près (notamment la transformation de frères et soeurs en Mes Frères).

Voici en effet par exemple une des éditions, celle que nous avons appelée E des Recueils de Jérusalem (p. 102).

Ces éditions donnent comme air Ah ! Nicolas sois-moi fidèle. Il s'agit d'un air identifié par Théaville.

Chanson

 

Sur l'air : Ah ! Nicolas sois moi fidèle

 

Qu'il est doux de passer sa vie,
Dans ce séjour délicieux ;
Est-il un sort plus glorieux,
Que de boire à la Maçonnerie ?
Que ce plaisir est séduisant,
Mes Frères, bûvons y souvent.

 

 

 

Mais que ce soit au Vénérable,
Qui a sçû enchaîner nos coeurs,
Il nous comble de ses faveurs,
Son joug est doux, il est aimable,
En bûvant formons lui des voeux,
C'est lui seul qui nous rend heureux.

 

 

 

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