Mes Chères Soeurs
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Le titre ci-dessus est celui donné par la table de Naudot : Sur le même air, mes chères soeurs.
A chanter sur le même air que la chanson précédente, Buvons, buvons de ce vin frais |
Mes chéres soeurs jusqu'a demain Restons à cette table ; Chantons du frère du jardin, Le talent admirable ; Tout ce qu'il nous dit est divin, Et respectable. 2e 3e |
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4e |
5e |
Cette chanson sera reprise, considérablement transformée (notamment, les deux couplets qui font allusion à la présence de Soeurs ont été écartés ; mais un couplet, Réponse du Maître, a été ajouté) et sous le titre La Vraie Félicité, par la Lire à ses pp. 318-9.
On trouve une autre transformation de l'original de Naudot dans de nombreux chansonniers du XVIIIe, par exemple (ci-dessous) dans une des éditions, celle que nous avons appelée E, des Recueils de Jérusalem (pp. 105-6).
Elle figure également :
dans les diverses autres éditions de ces chansonniers dits de Jérusalem (A p. 91, B page 105, C p. 119, D p. 98, F p. 113)
Ici aussi le couplet 4 de Naudot a été supprimé, et l'incipit est modifié pour ne plus parler de soeurs. Le dernier couplet a été réécrit. Les changements par rapport à Naudot sont en mauve ci-dessous. On remarquera par exemple le remplacement (au vers 3) du frère du jardin par le Maître du festin ; on peut d'ailleurs se demander ce que ce frère du jardin venait faire dans le texte de Naudot : serait-ce lié au fait que la Loge d'Adoption évoque le Jardin d'Eden ?
Chanson
Mes Frères,
jusques à demain
La paix dans ce charmant séjour
La douceur de notre union,
Frères, tous
d'un accord parfait,
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