Les Devoirs maçonniques
appliqués aux sept Grades du Rite Français
Cliquez ici pour entendre (en version comprimée pour ne pas en ralentir la transmission) le début de cet air, chanté par Bernard Muracciole dans son Livre-CD Chants maçonniques des Hauts Grades
Une des peu nombreuses chansons où il soit fait allusion à d'autres degrés de la maçonnerie que les grades bleus qui en constituent l'essence.
Elle figure aux pages 102-4 du recueil d'Orcel.
Mais on la trouvait déjà en 1841, sous la signature G.-D., aux pp. 26-9 du T. 4 de la Revue maçonnique (également éditée à Lyon), avec quelques différences (notamment, les deux derniers couplets ont été complètement refaits ; voir plus bas la comparaison des deux textes), la même référence d'air et le titre DEVOIRS MAÇONNIQUES APPLIQUÉS A CHAQUE GRADE DU RITE MODERNE.
Voir ici sur l'auteur (prétendu : il faudrait plutôt parler de plagiaire) du texte, le Frère Grinan.
La mention Tu fis égaux les bergers et les rois à l'avant-dernier couplet est une représentation classique de l'égalité maçonnique.
Nous n'avons pas trouvé de chanson intitulée Peuple français, ô toi dont la victoire. Pour enregistrer Les devoirs maçonniques sur son Livre-CD Chants maçonniques des Hauts Grades, Bernard Muracciole a donc lui-même, dans l'esprit du temps, composé la musique que vous pouvez entendre.
Mais il existerait - et il n'est pas impossible que ce soit le même - un air (que nous n'avons pas retrouvé non plus) Peuple français, sois fier de ta victoire sur lequel a été composée une chanson compagnonnique - qui pourrait d'ailleurs tout aussi bien être considérée comme une chanson maçonnique - intitulée Hymne à Salomon (et dont la métrique correspond). Cet hymne figure au livre du compagnonage d'Agricol Perdiguier (1805-1875), consultable sur le site de la BNF et dont voici le début :
Depuis lors, nous avons lu sur cette page que Peuple français, ô toi dont la victoire se chantait pendant les Cent Jours sur l'air de la Romance de Joseph de Méhul.
Texte
original
L'impie a dit : « L'aveugle destinée Va ! ne crains rien, son touchant évangile, Soit que ta main porte le cimeterre, De tes devoirs suis la ligne tracée
; Ah ! de l'honneur observateur sévère, Rappele-toi, dans le juste partage Du franc-maçon partout est la patrie, Jusques au bout de la noble carrière Ce fut jadis par la lance et l'épée |
Texte
chez Orcel
L'impie a dit: « l'aveugle destinée Va, ne crains rien ! Son touchant évangile, Soit que ta main porte le cimeterre De tes devoirs la ligne est bien tracée
: Ah ! de l'honneur observateur sévère, Rappelle-toi, dans le juste partage, Il doit son bras, son cœur, au genre humain ; En quelque lieu que l'infortuné crie. Empresse-toi de lui tendre la main. Dans l'Occident, si la paix, qu'on implore, Fait entrevoir un avenir riant, Défends la terre où se lève l'aurore : C'est ton berceau, chevalier d'Orient. L'Ordre réserve une faveur dernière, Au temps jadis, par l'épée et la lance, |
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