Les Emblèmes de la Maçonnerie :

Le Temple de Salomon

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La dernière des 16 chansons faisant partie de l'ensemble regroupé sous le titre les Emblèmes de la Maçonnerie dans certaines éditions du Recueil de Jerusalem, notamment celle que nous avons indicée C, où elle occupe la page 74. 

On la trouve également (p. 511) dans le chansonnier de Holtrop, ainsi que dans la partie francophone du Free-mason's vocal assistant paru à Charleston en 1807 (p. 196).

L'incipit, Apprentis, compagnons et maîtres, est le même que celui d'une chanson de la Lire (qui est complètement différente).

L'évocation de Minerve-Pallas-Athéna au 2e couplet traduit évidemment l'intention de placer les activités sous le signe de la Raison, cependant que l'évocation d'Astrée est un thème récurrent du chansonnier du XVIIIe.

L E 

TEMPLE DE SALOMON,

À TOUS LES MAÇONS RÉPANDUS SUR LES DEUX HÉMISPHÈRES.

Air : Vous, qui du vulgaire stupide.

 

Apprentis, compagnons et maîtres,
Le voici ce temple fameux,
D'où l'amitié bannit les traîtres,
Où la vertu fait des heureux.
Qu'une noble ardeur vous inspire ;
Avancez, frappez trois grands coups ;
Prononcez le mot qu'il faut dire,
Ses portes s'ouvriront pour vous.

 

Mais toi, qu'on prêche en vain d'exemple,
 Et qui du vice suis la loi, 
Profane, fuis loin de ce temple,
Il est toujours fermé pour toi.
Séjour de Minerve et d'Astrée,
Qu'adorent des cœurs vertueux,
Les Maçons seuls en ont l'entrée,
Le bonheur n'est fait que pour eux.

Voir l'air.

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