A la santé des Frères Membres et des Frères Enfants
Cette chanson est, conformément à l'usage, la dernière de la série des Santés francophones du chansonnier de Ruysch.
Elle n'est pas signée, et pour cause : Ruysch l'a reprise dans un des nombreux chansonniers antérieurs qui la donnent (ce sont par exemple les couplets 2 et 3 d'un cantique du Recueil précieux de la Maçonnerie Adonhiramite), mais il a jugé bon de la moderniser (et notamment de la laïciser).
Cette adaptation - même si elle a le mérite de corriger une imperfection de rime - est marquée par quelques grosses maladresses et même cuirs, qui trahissent une connaissance insuffisante du français (ce qui confirme sans doute le fait que cette langue n'était à l'époque déjà plus guère usitée dans la majorité des Loges néerlandaises).
On trouvera plus bas la comparaison des deux textes.
Voir l'air choisi (plutôt que celui donné par les chansonniers antérieurs, qui est celui du Vaudeville d'Epicure) par Ruysch, Si Pauline est dans (et non Lorsque Pauline était en comme il l'écrit maladroitement) l'indigence.
Texte original Dans
nos Temples tout est symbole, Le
compas démontre un coeur juste, |
Adaptation de Ruysch Dans notre
Temple tout est symbole, Le
compas démontre un coeur juste, |