Apollon et Bacchus
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Cette pièce, écrite par le Frère François, Orateur, et chantée par le Frère Doutremer, est la dernière des nombreuses qui ont été présentées lors du Banquet qui a suivi la Tenue extraordinaire de la Loge montoise La Concorde du 27 juin 1821.
Au 4e couplet, Jamais apprenti ne procède ainsi (i. e. comme Bacchus, en marchant à droite, à gauche) sans une longue étude est évidemment une astucieuse allusion au fait que seul le pas de l'apprenti est en ligne droite ...
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Air
: Mon père était pot.
Puisque le plaisir en ces lieux Ça, n’allez pas vous effrayer Pour Bacchus, c’est peu différent Sans compter justement les pas Puisqu’enfin il est démontré aux députés Boire et chanter ne suffit point aux deux jubilaires Et vous, couple cher à nos
coeurs, au vénérable Pourrais-je bien vous oublier, aux officiers Aux deux astres de l’Occident à tous les maçons de l'univers Eh ! mes Frères, puisque je suis Ma foi, dussiez-vous m’obliger |
L'air Mon père était pot est celui du célèbre Cantique des Santés, dont la présente chanson constitue une variation ... plus joviale.
source : pp. 179 à 182 du Tome V (années 1821-24) des Annales chronologiques, littéraires et historiques de la maçonnerie des Pays-Bas à dater du 1er janvier 1814 par Auguste de WARGNY (accessible via la digithèque des bibliothèques de l’Université Libre de Bruxelles)