Fête montoise en 1821
Dans le Tome V (années 1821-24) des Annales chronologiques, littéraires et historiques de la maçonnerie des Pays-Bas à dater du 1er janvier 1814 (ce tome est accessible via la digithèque des bibliothèques de l’Université Libre de Bruxelles), Auguste de WARGNY publie (pp. 159 à 182) le Tracé d'une Tenue extraordinaire, le 27 juin 1821, de la Loge montoise La Concorde (nom porté de 1800 à 1838 par la Parfaite Union). L'assistance était particulièrement nombreuses, avec des délégations notamment des Loges-soeurs homonymes de Douai et Valenciennes.
Le programme (particulièrement copieux !) de cette Tenue comportait une affiliation, une initiation, l'installation des Officiers dignitaires, l'hommage à deux jubilaires ayant respectivement 55 et 50 ans de maçonnerie (ils ont été couronnés de roses, de myrte et d'acacia), et la célébration de la fête patronale.
Le tout couronné par un banquet, au cours duquel, après les Santés d'obligation, on entendit de nombreux cantiques, notamment (faute de titre, nous les désignons par leur incipit) :
Vous qui de ce temple azuré, cantique composé par le Frère François, Orateur, chanté par les Frères Fétis et Paquié
Le belliqueux Montois, cantique composé par le Frère Bouillot, musique du Frère Paquié, chanté par le Frère Paquié
Quel jour plus beau, cantique composé (ndlr : composé concerne le texte et non la partition) et chanté par le Frère Fétis
En ce beau jour, quelle allégresse !, cantique composé et chanté par le Frère Messine
Puisque le plaisir en ces lieux, cantique composé par le Frère François, Orateur, et chanté par le Frère Doutremer.
Le Fétis mentionné est probablement, non pas François-Joseph, mais Jean-Joseph, membre de la Loge.