Carl Eberwein
Cliquez ici pour entendre son lied Sonnen, die im Äther strahlen, séquencé par Christophe D.
|
Fils du musicien Alexander Bartholomäus Eberwein (1751–1811) et frère cadet du compositeur Traugott Eberwein (1775-1831), Franz Carl Adalbert Eberwein (1786-1868) est un violoniste et compositeur allemand qui, en dehors d'une période d'études à Berlin de 1808 à 1810 avec Carl Friedrich Zelter, vécut toute sa vie à Weimar où il fut l'ami et le collaborateur de Goethe et occupa différentes fonctions. On lui doit des opéras, des mélodies, des oeuvres religieuses, de la musique de chambre et symphonique. Lors du 78e anniversaire de Goethe il mit en musique le poème Schöne Stunden fehren wieder Voici ce qu'en dit Fétis dans son volume 3 :
Dans son supplément (où il annonce son décès), Fétis le traite aussi de compositeur dramatique distingué et de virtuose remarquable sur le violon. |
L'ouvrage de Heinz Schuler, Musik und Freimaurerei (Florian Noetzel Verlag, 2016), le donne comme membre en 1814 de la Loge de Weimar Amalia zu den drei Rosen et cite de lui plusieurs lieder maçonniques.
On trouve 7 de ses lieder au chansonnier (1851) de cette Loge Amalia zu den drei Rosen :
n° 55 p. 92 Es wandeln Gestirne in ewiger Klarheit texte de von Fritsch (ce lied figure aussi au recueil manuscrit n° 3 de Gotha mais avec une partition de Hellmann)
n° 73 p. 120 Füllt den Becher bis zum Rande texte de von Fritsch
n° 80 p. 129 Trinkspruch Dem freundlichen Monde gehören texte de Hase
n° 84 p. 135 Trenne sich die Außenwelt in des Hasses Glutgewalten texte de Friedrich Peucer
n° 87 p. 141 Zwei Mädchen sandte Gott herab texte de Schröder
n° 89 p. 144 Sonnen, die im Äther strahlen texte de Mörlin
n° 96 p. 161 Offen sind des Tempels Pforten texte de Friedrich Peucer