Michelot
A la partition du cantique de Defrenne, la Lumière, il est mentionné que le compositeur de la musique est le Frère Prosper Michelot, membre de la Loge des Amis Philanthropes.
Un autre cantique (1836) du même Defrenne, Les progrès de l'Art Royal, mentionne que la musique est des Frères Van Campenhout, Aimé, Prosper, Charles Michelot et Louis Napoléon Groetaers aîné, tous également membres de cet Atelier.
Un autre cantique encore de Defrenne, également en 1836, a été mis en musique par le Frère Emile Michelot aîné - et de ce Michelot-là, nous n'avons pas trouvé la moindre trace.
Le Michelot le plus connu est celui mentionné par Fétis dans les termes suivants :
Le Dictionnaire des hommes de lettres, des savans, et des artistes de la Belgique de Philippe Vandermaelen (Bruxelles, 1837) le désigne (p. 131) comme Michelot aîné, ce qui donne à penser qu'il existait un Michelot cadet. |
Ce Michelot cadet est vraisemblablement Prosper L. Michelot jeune, compositeur d'Etrennes lyriques dédiées à S.A.I. Mme la Princesse d'Orange éditées à Bruxelles chez Dewasne-Plettinckx et à Paris chez Romagnesi. Nous n'en savons pas grand chose (même pas ses dates !), mais il est hautement probable qu'il s'agisse du nôtre. Selon Kenneth Sparr, il serait également le compositeur, dans les années 1830, de Adieux à la Suisse, et aurait publié à Bruxelles (au début du siècle selon Sparr, ce qui est assez peu vraisemblable s'il est bien le cadet du précédent, né en 1796) des Principes élémentaires de musique, suivis du tableau de la portée et de l'étendue des voix et des instruments. C'est probablement lui aussi qui a publié à Paris (voir ci-contre) trois valses (la 3e est intitulée Clorinde) et un galop pour piano. Nos deux Michelot étaient sans doute deux frères, puisque nous lisons ici que :
Merci à qui pourrait nous aider à les identifier plus précisément. |