Bouquet d'Adoption
Ce bouquet figure aux pages 133-4 du Tome I des Annales maçonniques de Caillot.
La Loge d'adoption de Ste.-Joséphine, qui faisait pendant à Saint-Napoléon, est évidemment ainsi nommée en hommage à l'impératrice. Nous connaissons une autre chanson qui lui est dédiée.
Les Loges d'Adoption sont couramment désignées comme Jardins d'Eden.
L'auteur était selon Ligou (qui donne cette chanson sous le n° 60 dans Chansons maçonniques des 18e et 19e siècles) Frédéric Defresnoy, chansonnier, Maître des Cérémonies en 1806 de la Loge de l'Age d'Or. C'est sans doute le Defresnoy qui pour diverses pièces collabora avec Maxime de Redon et aussi avec le compositeur Bianchi, qui était précisément membre de Sainte-Joséphine.
La chanson relève d'un style courant sous l'Empire, celui de la flatterie et d'un marivaudage un peu lourd.
BOUQUET
AIR nouveau.
Que ce jardin, que ce parterre
Ne craignez pas la véhémence
Oui, pour la fille et pour la mère
Defresnoy. |