Le sacre de Napoléon
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Ce feuillet de 2 pages donne le texte d'un
Cantique chanté le 20e jour du onzième mois de l'an de la Vraie Lumière 5804, en loge de banquet, à la Respectable Loge Saint-Jean du Père de Famille, à l’Orient d’Angers, jour choisi pour célébrer le Sacre et Couronnement du Très Illustre et Respectable Frère NAPOLÉON, I.
De toutes les chansons de ce site consacrées au culte de Napoléon, celle-ci présente une particularité rare : son sujet est le sacre survenu le 2 décembre 1804, soit un mois et demi avant sa présentation le 20 janvier 1805.
L'auteur, Auguste Mame, y fait preuve de son habituelle napoléonolâtrie. Il tombe en outre dans le piège de la croyance aveugle dans le mythe de l'appartenance maçonnique de l'empereur.
La loge du Père de Famille (dont était membre en 1811 David d'Angers) était une des deux loges en activité à ce moment à Angers, à côté du Tendre Accueil qui était la loge de Mame et qui allait elle-même, quelques semaines plus tard, payer son tribut au culte napoléonien.
Au 2e couplet, les maçons sont invités à élever une statue de l'Empereur à l'instar d'Amphion faisant s'élever les murs de Thèbes.
L’air indiqué est celui du Chant du Départ de Méhul, dont la métrique (12 8 12 8 8 8 8 8 8 8 8 8) est respectée.
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CANTIQUE,
Air du Chant du Départ.
un visiteur du tendre accueil, aux maçons du père de famille.
Quels éclats ont frappé vos augustes portiques ?
un membre du père de famille
Partagez notre jouissance,
Le Visiteur et tous les Maçons répètent ensemble :
Il a mérité la couronne,
II. Aux accents de bonheur des Fils de la Lumière,
III.
le frère visiteur
O Destin, sers nos voeux ; pour ce jeune Monarque
Par le
Frère Auguste MAME, Secrétaire-adjoint |