Au Prince Frédéric
Cet air, chanté par Chollet, est le premier des quatre qui ont été exécutés comme chants de récréation après les diverses santés, en conclusion de la Fête maçonnique solennelle offerte à Bruxelles au Grand Maître le Prince Frédéric à l'occasion de son mariage.
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PREMIER CHANT DE RÉCRÉATION.
Au PRINCE FRÉDÉRIC. Couplets parodiés sur la ronde Du Maçon, opéra nouveau. Paroles du Frère E.
Desessarts, musique d’Auber, 1. Joyeux Maçons, dans cette fête, 2. Que le plaisir soit notre guide ! 3. Lorsque d’un brillant hyménée, 4. Bientôt de ta vive tendresse |
Il est assez cocasse - est-ce perfidie ou naïveté ? - de voir le Grand Maître qualifié (au couplet 2) de très-sage (ce qui est la désignation du président d'un chapitre), alors même que Frédéric, pourtant placé à la tête des Hauts Grades dans les Provinces Septentrionales, avait dit (en 1819) n'éprouver aucune estime pour ceux-ci et avait conséquemment démissionné de cette fonction pour ne plus travailler dorénavant qu'aux Grades d'Apprenti, Compagnon et Maître.
Les paroles sont du Frère Desessarts
Voir ici sur l'air, tiré de l'opéra-comique d'Auber et Scribe, Le Maçon, qui venait d'être créé avec succès à Paris (le 3 mai 1825, alors que ce chant-ci fut exécuté le 30 juillet, soit moins de trois mois plus tard : cela justifie la mention opéra nouveau) ; la métrique correspond absolument, et on remarquera d'ailleurs la symétrie - particulièrement des deux derniers vers des couplets - entre l'original et la parodie.
Le premier couplet sera réutilisé par Ruysch.
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