Santé du Vénérable

En cliquant ici, vous entendrez le fichier midi de la partition de la p. 332

A l'édition 1787 de La Lire Maçonne, le contenu des pages 83-5 des éditions précédentes est comprimé sur deux pages, afin de faire la place à cette chanson nouvelle, qui occupe ainsi la  p. 85. 

Des nombreuses chansons sur ce thème, celle-ci est une des plus outrancièrement complaisantes.

Il est renvoyé pour l'air Annette à l'âge de quinze ans à la page 332. 

On trouve également des éditions antérieures de cette chanson :

• au recueil de Lausanne (p. 214 de l'édition 1779)

• à la Lyre maçonne de 1768 pour le Marquis de Gages (p. 202), qui la récupère sous le titre Chanson faite à la grande Loge de tous les Oriens Jaunes, à l'honneur du Grand-Maître le M. de G.

• à L'orateur franc-maçon de 1766, p. 85

• au recueil de Sophonople, p. 122

On la retrouvera au siècle suivant :

• en 1806 dans la Muse maçonne (p. 40), d'où elle sera recopiée au recueil d'Eleusine (p. 23)

• en 1806 aussi au chansonnier de Holtrop (p. 483), où Lui seul ignore qu'il est parfait est remplacé par Lui seul ignore le bien qu'il fait.

• et encore en 1865 (sans mention d'air) au recueil de La Bonne Harmonie de Neuchâtel (pp. 17-8), où elle est destinée à la 2e des cinq Santés d'Obligation qui y figurent, mais oµ les couplets 2 et 3 (sans doute jugés - non sans raison - exagérément flagorneurs) sont remplacés par le suivant :

Il sait porter avec bonté
Le poids de son autorité
Partout l'ordre le plus parfait
Est son ouvrage
Rendons hommage
A ce bienfait.