La véritable humanité
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Ces pages sont les pp. 138 et 139 de La Lire Maçonne.
Cette chanson est (à l'orthographe près) exactement recopiée (en omettant cependant le dernier couplet) de celle figurant (sous le titre Chanson par le Frère Fréron) aux pages 74 à 76 du Chansonnier de Naudot, pages auxquelles on trouvera la mention d'autres chansonniers où elle est reprise.
Les derniers vers de l'avant-dernier couplet évoquent, dans son sens quelque graveleux, la chanson populaire dont l'air est utilisé ici, la béquille du père Barnabas.
La chanson eut un grand succès et connut de multiples éditions.
On la retrouve notamment (pp. 51-53) au recueil de la Veuve Jolly, sous le simple titre Chanson et avec une partition équivalente. C'est sans doute sur cette version que s'est basé le Recueil de chansons franc-maçonnes à l’usage de la loge de l’Union paru à Francfort en 1764 (pp. 58-60).
On la retrouve aussi (pp. 117-8), avec quelques légères différences, au recueil de Sophonople, sous le titre Au beau sexe et avec la même référence d'air et (pp. 63-4) au chansonnier de Ste-Geneviève, avec une partition équivalente.
On la retrouvera encore dans diverses éditions des recueils dits de Jérusalem, ainsi que (cfr pp. 226-7 de L'Esprit des almanachs) au Manuel des francs-maçons et des franches-maçonnes de 1782.
Le deuxième couplet est (ensemble avec un extrait d'une autre chanson) cité (p. 62) par un ouvrage anti-maçonnique de 1752, Les Vrais jugemens sur la société des francs-maçons, comme un scandaleux témoignage de l'impiété des maçons.