La lanterne à la main
CHANSON par le Frère Fréron
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CHANSON
par le
Frère Fréron
La lanterne à la main, |
2e L'heureuse liberté |
3e
Pardonne, tendre amour, |
4e
Tu fais assez de maux, |
5e
Toutefois ne crois pas, |
6e
Mes frères, par ma voix, |
Fréron est également l'auteur d'une autre chanson figurant au même recueil.
Les derniers vers de l'avant-dernier couplet évoquent, dans son sens quelque graveleux, la chanson populaire dont l'air est utilisé ici, la béquille du père Barnabas.
Diogène se rencontre à plus d'une reprise dans le chansonnier maçonnique des XVIIIe et XIXe. En France, on le retrouve notamment dans cette chanson-ci et dans celle-ci et celle-ci. La gravure ci-contre figure à la couverture d'un recueil allemand, Gesänge für Freimaurer (Leipzig 1792). Diogène est cité dans une chanson allemande de 1798. Et l'un des lieder de Bierey a pour incipit Bei der hellen Mittagssonne nahm Diogenes ein Licht (au brillant soleil de midi Diogène prit une lumière).
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La même chanson figure à la page 43 du Recueil de chansons et poésies maçonnes, ainsi que (à l'exception du dernier couplet) aux pages 138 et 139 de la Lire maçonne, avec le même air. Cette même version à 5 couplets se retrouvera au Banquet maçonnique de Gentil en 1820 (pp. 29-30).
Avec un texte (reproduit plus bas ci-dessous) réduit à 4 couplets et quelque peu différent (les différences sont marquées en mauve), mais sans partition, on la trouve aussi aux pages 112-113 (à la 1ère édition) ou 173-4 (à l'édition 1810) du Vocabulaire des francs-maçons ainsi qu'aux pp. 127-8 du Nouveau Code récréatif des Francs-Maçons. C'est par contre la version à 6 couplets qui figure (pp. 199-201) au Code Récréatif des Francs-Maçons.
Mais c'est bien la version originale de Naudot avec ses 6 couplets qui est reprise dans la partie francophone du Free-mason's vocal assistant paru à Charleston en 1807 (p. 197).
CHANSON maçonique | |
La lanterne à la
main |
L'heureuse liberté |
Pardonne, tendre
Amour, |
Toutefois ne crois pas |
Cette version à 4 couplets a été transposée dans une version pour la Charbonnerie aux pp. 130-1 du Recueil précieux de la Charbonnerie des premiers tems de 1803.
La chanson (dans sa version initiale, mais avec En plein air au lieu de En plein jour au 2e vers) figure dans le n° 6 (juin 1855) des Esquisses de la vie maçonnique suisse (pp. 93-94), sous le curieux titre Gottrau-Treyfaye ou les francs-maçons de 1763, Episode de l'histoire fribourgeoise et suivie de la mention copie conforme des archives de la ville de Fribourg. Gottrau-Treyfaye, ou les francs-maçons de 1763 est un ouvrage d' Alexandre Daguet ( 1816-1894) publié en 1843. Le même Alexandre Daguet a publié en 1879 une Histoire de la confédération suisse dans laquelle on peut lire (p. 206) :
On peut supposer que les rédacteurs de la revue suisse, ne connaissant pas les chansonniers du XVIIIe, ont découvert la chanson par le fait que, figurant au dossier du procès de Fribourg de 1763, elle en fut exhumée par l'historien de 1843. |