Sagesse maçonne
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La version originale de cette chanson se trouve :
au recueil de Sophonople (p.126)
La colonne de droite ci-dessous correspond à cette version.
Plus tard, elle a été recopiée à l'édition 1787 de La Lire Maçonne, où le contenu initial des pages 102-3 a été comprimé sur une page, afin de lui faire place, en sorte qu'elle occupe toute la p. 103.
L'image de la colonne de gauche ci-dessous correspond à cette version de la Lire, et l'on voit que pour tenir sur une page, il a fallu forcer la disposition typographique en regroupant, dans chaque couplet, 4 vers sur deux lignes (mais en laissant leurs majuscules initiales) ; au dernier couplet, le vers Faux Moyens ! a même été perdu dans ce processus. En outre, prônés est remplacé par vantés dans le premier vers.
On retrouvera ce texte exactement comme à la Lire (p. 57) en 1806 dans la Muse maçonne (chansonnier dont on sait qu'il s'inspire de la Lire) et aux pp. 81-2 de La Lyre maçonnique pour 1811.
Le premier couplet développe le thème de l'opposition entre la sagesse austère de certains philosophes et une sagesse riante qui est considérée comme caractérisant la philosophie maçonnique.
Ce thème est courant dans le chansonnier maçonnique du XVIIIe, par exemple dans cette Ronde : Une sagesse austère ou encore à la p. 145 de la Lire : Du
préjugé l'austère tyrannie, tout comme dans une chanson de Le Bauld : Loin d'ici ta morgue austère, On la trouve encore ici au début du XIXe : Au sein de la mélancolie, |
Le deuxième couplet contient une allusion à Diogène, personnage qui se rencontre à plus d'une reprise dans le chansonnier du XVIIIe.
Il est renvoyé pour l'air On ne s'avise jamais de tout à la page 268.
SAGESSE MAÇONNE. Air : On ne s'avise jamais de tout. Voyez la Musique à la Page 268.
CEs Sages vains, si
prônés
dans la
Grèce,
Deviens Maçon, sauvage Diogène,
Dans les honneurs, les grandeurs, l'opulence, |