Chanson pour un nouveau reçu
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Ces pages sont les pp. 158 et 159 de La Lire Maçonne, qui renvoient aux pages précédentes pour l'air. La chanson figure aussi dans divers chansonniers du XVIIIe, notamment dans un recueil de 1765 (pp. 61-2), au Recueil précieux de la Maçonnerie Adonhiramite et dans le recueil de Sainte-Geneviève (pp. 73-4) : cette dernière version présente quelques variations dans le texte, une partition différente et fait partie de l'ensemble intitulé Les Plaisirs de la Maçonnerie, par le Frère Timebor.
Au XIXe, elle sera reprise au chansonnier de Jérusalem de 1803 (p. 71), à la Muse de 1806 (p. 98), aux pages 238-9 du Code Récréatif des Francs-Maçons de Grenier et aux pages 62-3 de la Lyre maçonnique pour 1812.
Cette chanson devrait plus logiquement s'intituler Chanson par un nouveau reçu, au lieu de Chanson pour un nouveau reçu. C'est en effet une des quelques chansons (censément) proposées par le nouveau reçu pour exprimer en chanson ses premières impressions maçonniques.
Voir ce qui concerne l'air.
CHANSON POUR UN NOUVEAU REçU Sur l'Air précedent
D'une aimable
Fraternité
Du bonheur d'être joint à vous |
|
Tel que l'Hébreu ravi soudain
(**)
Profane que j'étois jadis |
Dans Chansons
maçonniques des 18e et 19e siècles
(ABI éd.), Ligou fait d'intéressants
commentaires (se référant aux astériques placées dans le texte ci-dessus) :
* Noter le thème, rare dans les chansons, fréquent dans les discours, de la "palingénésie".
** Allusion à la vision d'Ezéchiel. Ce texte laisse penser que, beaucoup plus que la Maçonnerie d'aujourd'hui, celle du XVIIIe siècle insistait sur l'aspect spectaculaire des initiations.